La question mérite bien d’être posée au regard de l’obstination de ce navire à déverser le riz avarié qu’il transporte sur le marché burkinabè ? Sentinelle BF avait fait cas, de cette affaire il y a près de deux mois. De quoi s’agit ?
Depuis le début du mois de février 2019, un navire chargé de riz avarié a tenté un débarquement au niveau du port de Conakry sans succès. Les autorités guinéennes après avoir effectué des tests se sont rendu compte de la qualité douteuse de ce riz. Elles ont interdit donc le débarquement de ce riz avarié au niveau de leur port, malgré qu’elles se soient entendues dire que ce riz était simplement en transit en Guinée et que sa destination finale était le Burkina Faso.
Après ce premier revers, les responsables du navire ont mis le cap sur le port de Lomé au Togo. Il leur était plus simple de transiter par ce port afin de pouvoir déverser leur riz avarié sur le marché burkinabè. Les autorités togolaises s’opposeront catégoriquement à ce débarquement sur leur sol au regard du caractère avarié de ce riz. Malgré les tentatives de corruption, ils ne parviendront pas à faire débarquer leur produit sur le sol togolais.
Les deux revers n’auront pas suffi aux responsables de ce navire d’abandonner leur projet d’horreur parce que convaincus que le Burkina Faso est un dépotoir. Dans un communiqué en date du 20 mars 2019, le Ministère burkinabè en charge du Commerce indiquait que ce navire de la mort se dirigeait cette fois au port d’Abidjan « dans l’intention d’approvisionner le marché burkinabè. »
Cette affaire doit être suivie de très près. Il faut d’ailleurs anticiper en ouvrant une enquête pour identifier les complices de de ce projet d’horreur et leur faire subir la rigueur de la loi.
Cette affaire, aussi horrible soit-elle, est une invite également à consommer les produits locaux qui sont de qualité bien meilleure.
Sentinelle BF