Les autorités burkinabè ont procédé à la création d’un nouveau fonds le 7 février 2024. Dénommé Fonds de Souveraineté Alimentaire (FSA), ce fonds vise à financer les acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral burkinabè pour accélérer l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Il faut désormais compter avec le Fonds de Souveraineté Alimentaire (FSA) dans le dispositif de financer du secteur agropastoral burkinabè. Ce mercredi 7 février 2024, le gouvernement a annoncé la création de ce fonds vise, selon le gouvernement, à « financer les acteurs des chaînes de valeurs agropastorales et halieutiques (personnes physiques et morales), les équipements agropastoraux et halieutiques et les établissements publics de l’Etat exerçant dans le secteur agropastoral et halieutique. » Il précise en outre que La création dudit fonds répond à la politique de rationalisation des Etablissements publics de l’Etat et à la volonté du Gouvernement de promouvoir le financement privé dans le cadre de la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.
Le fonds de souveraineté alimentaire (FSA) est né de la fusion de deux (2) fonds nationaux. Il s’agit du Fonds de développement agricole (FDA) et du Fonds de développement du secteur de l’élevage (FODEL). Le fonds de développement agricole (FDA) a été créé et domicilié à la Banque agricole du Faso (BADF). Il s’agit plus précisément d’un guichet de facilitation de l’accès au crédit pour les producteurs du Burkina Faso qui a pour mission l’octroi de crédits destinés au financement de toutes les activités agricoles notamment la production, l’acquisition de matériel et la fabrication d’équipement, la réalisation d’infrastructures de conservation et de stockage, la transformation et la commercialisation de produit agricoles, les activités de prestation et de soutien. Quant au Fonds de développement du secteur de l’élevage (FODEL), il a été créé en 1996. Il vise à mobiliser, à coordonner et à gérer des fonds destinés à la promotion des activités de développement socio-économique du secteur de l’élevage. Cet objectif est exécuté à travers cinq principaux domaines d’intervention. Il s’agit entre autres du financement de toute action visant l’amélioration de la situation zoo-sanitaire et de la santé publique, du soutien des initiatives des professionnels de l’élevage et l’octroi de crédit pour les activités d’élevage.
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