Le Bénin veut réduire l’exportation de sa récolte d’anacarde sous forme brute par l’installation d’une unité de transformation de coques de noix de cajou. Les autorités ont trouvé un accord avec des investisseurs indiens pour la construction d’une unité de transformation de coques de noix de cajou dans le pays.
L’accord signé en novembre dernier indiquait que le début des activités de cette usine sera pour septembre 2022. Le premier responsable de l’usine a indiqué à la presse locale le 18 février dernier que cette date reste maintenue vu les avancées enregistrées dans les travaux de construction.
Ce sont en tout un investissement de plus de sept (7) milliards de franc cfa qui seront engagés par l’investisseur indien HRD industries pour la construction de l’unité de transformation et de valorisation des coques de noix de cajou. Cette unité de transformation qui sera installée dans la zone industrielle de Glo-Djigbè aura une capacité de production annuelle de 50.000 litres d’huile et d’environ 45.000 tonne de biocharbon.
L’approvisionnement de l’unité en matières premières proviendra des coques rejetées sous forme de déchets par les installations de traitement de noix de cajou installées dans la zone industrielle. Selon les autorités béninoises en charge du Commerce, l’usine devrait commencer ses activités en septembre prochain et devrait générer près de 32 000 emplois directs et indirects d’ici décembre 2023.
Le Bénin reste l’un des plus gros producteur de noix de cajou dans la sous-région Ouest-africaine. Le pays produit annuellement 150.000 tonnes de la noix. Seul 10% de sa cette production est transformée au niveau local.
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