L’édition 2025 du Cadre de concertation sur la Finance digitale s’est tenue ce lundi 28 juillet 2025 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubacar Nacanabo, représenté par son Conseiller technique Souleymane Nabolé.
« L’Intelligence artificielle et la finance digitale : Opportunités et risques. » C’est sous ce thème que s’est ouverte l’édition 2025 du Cadre de concertation sur la finance digitale. A travers ce thème, les participants veulent mieux comprendre les enjeux de l’Intelligence artificielle et ses éventuelles conséquences sur la finance digitale. Ce cadre devrait leur permettre non seulement de cerner les opportunités que pourrait offrir l’Intelligence artificielle pour la finance digitale, mais aussi anticiper sur les risques de cette tendance. « Nous espérons que les échanges de cette journée permettront de mieux cerner les implications de l’Intelligence artificielle dans notre environnement, d’en saisir les opportunités mais aussi de mettre en lumière les risques pour mieux y faire face. » a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI), Wango Fidèle Yaméogo.
Dans son allocution, le Ministre de l’Economie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, représenté par son Conseiller technique Souleymane Nabolé a indiqué que la « finance digitale apparaît comme un sentier lumineux vers l’inclusion. » C’est fort de cette conviction que le Burkina Faso s’est doté d’une Stratégie nationale de la finance inclusive qui érige digitalisation comme « un axe central de notre action. » Cela a permis d’atteindre un taux d’inclusion financière de près de 79% parmi les adultes, selon Souleymane Nabolé. Il a en outre relevé la pertinence du thème choisi pour cette édition du Cadre de concertation sur la finance digitale dans un contexte marqué par l’avènement et le développement de l’intelligence artificielle. « Le thème vient à point nommé pour nous permettre de réfléchir avec lucidité » a-t-il affirmé. Il a invité les acteurs à mener les réflexions « avec la fougue des bâtisseurs, la rigueur des artisants et l’audace des visionnaires. »
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Au cours de la cérémonie, il a également été procédé au lancement de deux (2) plateformes d’éducation financière. Il s’agit de la plateforme digitale Warikan. Elle vise à offrir aux populations burkinabè les clés pour mieux comprendre et gérer leur ressource financière à travers notamment des formations thématiques, des outils d’aide à la budgétisation et une attestation numérique de participations aux formations.
La seconde plateforme lancée est Tao Tao money. Il s’agit d’une plateforme mutualisée de mobile banking portée par l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Burkina.
Le Cadre de concertation sur la finance digitale est organisée par l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI). Elle est d’une structure étatique rattachée au Ministère de l’Economie et des finances qui a pour mission de renforcer le développement de l’inclusion financière, de promouvoir l’accès et l’utilisation des services financiers par les populations vulnérables et les PME, et de protéger les consommateurs de services financiers.
Ahmed Traoré
Sentinelle BF
