Plusieurs personnes ont été tuées à Partiaga ce dimanche 26 février 2023 par des éléments d’un groupe armé terroriste, selon plusieurs ressortissants de cette commune de la province de la Tapoa. L’attaque a entrainé un déplacement massif de la population vers la ville de Diapaga située à une trentaine de kilomètres.
La commune de Partiaga était dans le collimateur des groupes armés terroristes depuis plusieurs semaines, selon certains ressortissants basés à Fada N’Gourma. Les Groupes armés qui contrôlent les principaux axes d’accès à la commune avaient accentué la pression sur Partiaga et ses habitants avant d’imposer une sorte de blocus sur elle. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) étaient constamment harcelés et répondaient avec les moyens qui étaient les leurs aux différents harcèlements.
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Selon le Mouvement UGulmu Fi, une Organisation de la société civile (OSC) de la région de l’Est, dans un communiqué que nous avons consulté, la détérioration de la situation sécuritaire dûe à l’activisme des Groupes armés terroristes a amené les Forces de défense et de sécurité à opérer un repli sur le chef-lieu de la province, Diapaga, à une trentaine de kilomètre. C’était le 19 février dernier. Seuls les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) seraient restés pour assurer la protection de la commune, de ses populations et de leurs biens face à des Groupes armés terroristes.
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La pression des Groupes armés terroristes s’est accentuée depuis ce départ, selon certains ressortissants de la commune de Partiaga. Pour contrer l’avancer des fous armés, l’Armée de l’air a procédé à des frappes aériennes sur des positions terroristes les 25 février 2023 aux alentours de la ville.
L’offensive des GAT qui sera lancée ce 26 février 2023 fera pliée les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et permettra aux individus armés de faire leur entrée dans la ville. Selon certaines informations, la horde terroriste qui a pris le contrôle de la commune a détruit tous les symboles de l’Etat qui restaient encore à Partiaga. Le Centre de Santé et de promotion sociale (CSPS), les locaux de la gendarmerie, la Mairie et autres ont été détruits.
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Des populations ont également été prises pour cibles. Elles ont été contraintes à fuir avec les moyens de bord vers la ville de Diapaga. Des morts sont rapportés.
Pour l’heure, aucun communiqué officiel n’a été fait sur la situation de la commune de Partiaga.
Comme plusieurs régions du Burkina Faso, la région de l’Est est éprouvée par l’insécurité entretenue par les Groupes armés terroristes.
Aristide Tankoano (Correspondant)
Sentinelle BF
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