Des inspecteurs vétérinaires de la Direction de la Santé publique vétérinaire et de la législation, avec l’appui des Forces de l’ordre et de la Ligue des consommateurs du Burkina, ont effectué une sortie de répression sur le site d’une aire d’abattage clandestin de porcs, ce samedi 27 juillet 2024, dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou,
Arrivée sur le site d’abattage, l’équipe de répression a pu constater vingt-deux carcasses de porcs abattus au mépris des règles d’hygiène et de l’inspection vétérinaires. Les carcasses ont été saisies conformément à la loi en vigueur et transférées à l’abattoir frigorifique de Ouagadougou où elles ont été inspectées.
Selon Dr Kadré SANFO, Directeur de la Santé publique vétérinaire et de la législation, ces abattages clandestins mettent en danger la santé des consommateurs, dans la mesure où les produits issus ne sont pas contrôlés. . Tout abattage fait hors des sites aménagés à cet effet est purement et simplement interdit et les animaux abattus dans ces conditions doivent être saisis. Cette sortie de répression est un avertissement pour toutes les personnes qui s’adonnent à la pratique d’abattage clandestin.
Dr SANFO a par ailleurs appelé les populations à la vigilance, à dénoncer tout cas d’abattage clandestin et à éviter la consommation de la viande d’animaux abattus clandestinement. « La viande inspectée se reconnait grâce à l’estampille du service vétérinaire sur la carcasse », a indiqué l’inspecteur vétérinaire Kadré SANFO. Il a aussi mis en garde les bouchers qui usent de fausses estampilles pour contourner les services d’inspection et tromper la vigilance des consommateurs.
Le président de la Ligue des consommateurs, monsieur Dasmané TRAORE, a salué l’action des autorités qui vise à protéger la santé des consommateurs. «Les consommateurs ont un rôle important à jouer pour l’éradication du phénomène. Il faut arrêter d’acheter la viande non inspectée et dénoncer les auteurs, ainsi ces pratiques disparaitront d’elles-mêmes », a indiqué le Président de la Ligue des consommateurs du Burkina.
Les auteurs ont été invités à la Direction générale des services vétérinaires pour une sensibilisation sur les dangers de leurs actes.
Source : 𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛
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