Après l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO, plusieurs recommandations ont été formulées au Burkina Faso en vue de sa préservation. Ces recommandations ont fait l’objet d’une communication au cour de son Conseil des ministres de ce mercredi 14 août 2024.
Ce sont trois (3) recommandations qui ont été formulées par la 46ème session du Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à l’intention du Burkina Faso en vue d’une meilleure préservation de la Cour royale de Tiébélé. Selon le Ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo qui fait au conseil une communication relative à ces recommandations, il ressort que la session a invité le Burkina Faso à mettre « en place d’un système permettant d’assurer la préservation des motifs anciens tout en favorisant le développement de nouveaux motifs. » Elle a également appelé le Burkina Faso à un meilleur « contrôle de l’utilisation de nouvelles techniques et nouveaux matériaux de construction. » Troisième recommandation formulée, c’est d’accélérer le processus de « finalisation du processus de nomination du gestionnaire de site. »
La reconnaissance mondiale de la richesse culturelle de la cour royale de Tiébélé a été faite le vendredi 26 juillet dernier lors de la quarante-sixième (46ème) session du Comité du Patrimoine mondial à New Dehli en Inde. C’est au cours de cette session que la Cour royale a été officiellement admis à être inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
L’inscription de la Cour royale de Tiébélé au patrimoine mondiale de l’UNESCO vient ainsi portée à quatre (4) le nombre de patrimoine mondiale de l’UNESCO présent sur le sol burkinabè. En 2009, ce sont les Ruines de Loropéni qui ont été inscrites au patrimoine de l’UNESCO. Elles ont été suivies par le Complexe W-Arly en 2017 et les Sites de métallurgie ancienne de fer en 2019.
La Cour royale de Tiébélé, située à environ 175 kilomètres de Ouagadougou dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud, date de plus de 500 ans. Elle couvre une superficie d’environ un hectare et demi2 et comprend un ensemble de 126 cases, un lieu de culte et des murs regroupés en un bloc circulaire sur une petite colline. Le joyau sert de résidence officielle au pè, ou chef de la communauté. Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y résident, entourées d’habitats modernes. La cour est divisée en concessions, correspondant à différentes zones réservées à des groupes spécifiques de la population.
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