Santé et environnement : Un nouveau lâcher de moustiques génétiquement modifiés effectué dans la région du Guiriko

Dans sa dynamique de recherche de nouvelles méthodes de lutte contre le paludisme, des équipes de chercheurs burkinabè de l’Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS) a procédé à un lâcher de moustiques dans le village de Souroukoudinga, dans la commune de Karangassosambla, région du Guiriko. L’opération est intervenue le 11 août 2025, selon une note de l’Institut.

La note précise qu’il s’agit de « moustiques génétiquement modifiés mâles biaisés sans impulsion génétique. » Ce lâcher devrait permettre à l’équipe des chercheurs d’évaluer la  » performance de la modification génétique du moustique comme outil potentiel de lutte de contre le paludisme  » et « d’optimiser les capacités techniques et opérationnelles des équipes de recherche dans la gestion complète de ce type d’étude. », selon l’IRSS.

L’institut rassure que toutes les autorisations nationales ont été acquises avant la réalisation de ce lâcher. Il cite notamment l’Agence nationale de biosécurité (ANB), l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE), du Comité d’éthique pour la recherche en santé et le Comité d’éthique institutionnel de l’IRSS. Au delà de ces autorisations, l’IRSS a également obtenu l’accord des populations locales pour le lâcher et le consentement individuel de l’ensemble des acteurs qui ont pris part à l’opération.

Ce lâcher de moustiques génétiquement modifiés n’est pas une première au Burkina Faso. En juillet 2019, environ 6 400 moustiques mâles génétiquement modifiés avaient été lâchés à Bama, dans la région des Hauts-Bassins dans le cadre du projet Target-Malaria, un projet financé par le milliardaire américain Bill Gates à travers sa Fondation Bill & Mélinda Gates.

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