Le Premier ministre Appolinaire Joachimson Kyelem sera face aux députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ce vendredi 1er décembre 2023 à Ouagadougou pour prononcer son Discours sur la Situation Nationale (DSN). Il s’agira pour lui de faire un bilan de l’action gouvernementale et dégager les perspectives. Sa présentation sera suivie de débats.
Le 30 mai dernier, Appolinaire Joachimson Kyelem était face aux députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) afin de faire sa présentation du Discours sur la Situation Nationale (DSN). Conformément aux textes, cet exercice doit se tenir deux (2) fois par an. Ainsi, Appolinaire Kyelem a pris rendez-vous ce vendredi 1er décembre 2023 avec les députés de l’ALT pour faire son deuxième Discours sur la situation nationale à l’occasion de sa première session.
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Face aux députés de l’ALT, le premier ministre devra faire un bilan de l’action gouvernementale, présenter les acquis et les contraintes ; et dégager les actions à développer pour l’atteinte des objectifs fixés par le chef de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.
A l’issue de cet exercice, le patron de la primature devrait se prêter aux questions et observations des membres de l’Assemblée législative de transition (ALT).
Des sujets chauds sur lesquels le Premier ministre est attendu
Plusieurs questions d’intérêts pour la vie de la Nation devront être abordées par le patron de la primature au cours de son face à face avec les députés. La principale question demeure sans nul doute la défense et la sécurité nationale. La montée en puissance des Forces combattantes loyales est réelle, des acquis majeurs sont engrangés certes, mais les défis de la reconquête du territoire nationale et du retour effectif de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, reste encore entier. Les évènements encore fumants de Djibo sont venus prouver que l’appétit des Groupes armés terroristes (GAT) est encore prononcé et qu’ils ont encore des moyens d’action non négligeable pour la conduite de leurs opérations. Les autorités burkinabè devront donc travailler densifier la lutte contre l’hydre terroriste et le Premier ministre doit rassurer ce vendredi les populations que le Burkina Faso ne sera pas une terre promise pour le terrorisme et les terroristes.
Une autre question qui devrait être abordée, c’est la question des libertés individuelles et collectives. Les libertés se retrouvent être embrigadées et sacrifier sur l’autel de la lutte contre le terrorisme, selon plusieurs observateurs. La réquisition pour le front ou des enlèvements extrajudiciaires planent sur la tête des personnes qui s’hasardent à critiquer l’action du gouvernement burkinabè. Une situation inconfortable qui exacerbe les contradictions et couvent des conflits latents. Les médias sont également pris pour cible en raison de leur exigence à garder sauve la liberté d’expression et de presse.
La production agricole, et l’autosuffisance alimentaire, reste une autre question prioritaire qui sera abordée tout comme la lutte contre la corruption, la question de la vie chère et la diplomatie.
Constant Garané
Sentinelle BF
