Suite à l’assaut lancé par les Groupes armés terroristes (GAT) contre la commune de Partiaga, dans la province de la Tapoa, et face aux spéculations sur cet évènement malheureux, l’Armée burkinabè a livré un bref éclairage sur les évènements dans un point sur la situation des opérations de reconquête à la date du 9 mars 2023.
Selon l’Armée burkinabè, à la suite d’un assaut lancé par les éléments d’un Groupe armé terroriste (GAT) contre les populations de Partiaga, commune relevant de la province de la Tapoa, « plusieurs unités ont été déployées dans la zone. » Ces Unités ont pu prendre le contrôle de la commune de Partiaga et ont « effectué des opérations de ratissage afin de sécuriser la localité et ses environs. » Ces opérations ont permis de neutraliser plusieurs terroristes et une « inhumation digne des civils qui ont perdu la vie. » L’Armée burkinabè indique que les opérations sont maintenues avec pour buts de ramener la quiétude dans la localité et permettre une reprise normale du cours de la vie.
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C’est le dimanche 26 février dernier que des éléments d’un Groupe armé terroriste (GAT), qui harcelait depuis plusieurs jours des Forces combattantes, ont lancé un assaut sur la commune de Partiaga. Les Volontaires pour la défense et la patrie (VDP) résisté à l’offensive avec les moyens de bord avant de céder. Des victimes civiles ont été enregistrées selon plusieurs sources locales qui précisent en outre que le Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS), les locaux de la gendarmerie et la Mairie ont été détruits par les assaillants. L’attaque a en outre provoqué le départ massif des populations vers la ville de Diapaga.
La situation sécuritaire est critique dans la région de l’Est. Des pans importants de cette région échappent au contrôle de l’Etat et ses Forces. Les Groupes armés terroristes ont posé une sorte de blocus dans toute cette région ce qui a contribué à rendre très prononcé la crise humanitaire et renchérit le coût de la vie. Seuls les rares convois sécurisés par les Forces de défense et de sécurité (FDS) arrivent à desservir des communes encore sous contrôle de l’Etat dans cette région.
Sentinelle BF

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