Le Burkina Faso va mettre en place des Unités de traitement des résidus miniers de récupération d’or. Des conditions d’octroi et de renouvellement des agréments nécessaires ont été définies ce mercredi 13 avril 2023 à Ouagadougou par le gouvernement burkinabè.
Avec un sous-sol riche d’or et d’autres substances précieuses, le Burkina Faso reste bien à la traîne concernant la transformation de son potentiel minier. Si l’exploitation est bien entretenue par des producteurs industriels et des artisanaux, il est à noter que l’essentielle de la production est exporter de façon brute ce qui représente un manque à gagner au pays.
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Pour pallier cette situation, le gouvernement a décidé d’établir des conditions pour l’octroi et le renouvellement d’agréments de traitement des résidus miniers au Burkina Faso. Un décret a été pris dans ce sens ce mercredi 19 avril 2023 à Ouagadougou au cours du Conseil des ministres. Selon les termes du compte rendu de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement burkinabè, il est mentionné que « les résidus miniers sont les sous-produits issus de la préparation, de l’enrichissement et de la séparation des minerais de types charbon fin, scories, boue solide ou liquide, poussière ou tout autre sous-produit. » Et avec l’élaboration des conditions d’octroi et de renouvellement d’agréments de traitement des résidus miniers, le Burkina Faso ouvre la voie à la construction d’Unités de récupération d’or et d’autres substances précieuses contenus dans les résidus miniers. Cela permet également au pays de disposer de textes encadrant l’activité de traitement des résidus miniers.
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Sentinelle BF
