Insécurité ; Une colonne de l’armée neutralise des terroristes à Foutouri

Les opérations de reconquête du territoire national se poursuivent avec intensité au Burkina Faso. Selon les échos du front, livrés par l’agence d’information du gouvernement (AIB) dans une dépêche ce jeudi, plusieurs terroristes ont été tués au cours de la journée du mercredi 5 avril 2023 à Foutouri dans la région du Sahel.

Alors qu’elles étaient en mouvement dans la région du Sahel, une colonne de l’armée nationale du Burkina Faso et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), est tombée dans une embuscade tendue par les éléments d’un Groupe armé terroriste dans la localité de Foutouri, dans la région de l’Est. Selon la dépêche de l’AIB, les Forces combattantes burkinabè ont opposé une riposte « vigoureuse et professionnelle » qui a permis de neutraliser plusieurs assaillants et de détruire ou récupérer le matériel ennemi. Les renforts sont arrivés dans la zone afin de poursuivre le ratissage et d’éliminer le résidu d’ennemi encore présent.

Cependant, la dépêche fait savoir qu’un soldat burkinabè est tombé au cours des combats.

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La situation sécuritaire au Burkina Faso en général reste assez précaire. Des pans entiers du pays échappent au contrôle de l’Etat, malgré les actions de plus en plus vigoureuses des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L’entrée en jeu des vecteurs aériens dans la guerre a apporté un coup dur aux GAT qui montrent des signes de fébrilité. Le président de la Transition, Ibrahim Traoré ne manque de faire savoir que les moyens logistiques encore plus importants devront être acquis afin de renforcer la puissance feu du pays face aux individus armés. Ces éléments des GAT sont toujours invités à déposer les armes et à entrer dans les rangs de la République.

En outre, il faut noter que la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso a en outre créé une crise humanitaire d’une rare gravité avec à la clé plusieurs centaine de milliers de personnes déplacées internes (PDI) dont il faut prendre en charge. Aussi, plusieurs villes du pays sont sous le blocus des Groupes armés terroristes (GAT) ce qui ne favorise l’acheminement de vivres et de l’aide humanitaire nécessaire aux populations.

Sentinelle BF