Les populations de la région du Centre-Nord, plus précisément de la province du Sanmentenga sont désormais autorisées à exploiter les eaux du barrage de Korsimoro. L’interdiction de l’exploitation des ressources en eaux de ce barrage qui était en vigueur depuis le 16 mars dernier a été levée ce mardi 2 avril 2024 selon Serge Birba, Directeur régional l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord.
L’information est donnée par l’Agence d’information du Burkina (AIB). Au cours de la traditionnelle montée des couleurs nationales, ce mardi 2 avril 2024 à Kaya le directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait un point des investigations ouvertes suite à la découverte mi-mars d’une forte mortalité de poissons dans les eaux du barrage de Korsimoro. Une découverte qui avait été suivie par la prise de mesure portant interdiction d’exploitation de la ressource en eaux de ce barrage.
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Des résultats des investigations, il ressort qu’il y a plus de peur que de mal. Serge Birba a rapporté qu’il « n’y a pas de difficultés majeures compromettant la santé des populations. » Il révèle en effet que cette mortalité constatée de poissons des eaux du barrage de Korsimoro s’explique par le niveau du « taux d’oxygène présent dans l’eau du barrage ». Ce taux s’est révélé être « en deçà de la norme. 3mg.l pour une norme de 40mg.l » Ce déséquilibre est la raison première de cette forte mortalité constatée mi-mars à Korsimoro. Selon Serge Birba, l’équilibre du niveau de l’oxygène pourrait être atteint avec les premières pluies.
Suite à ces résultats, les autorités locales ont décidé de lever la mesure portant interdiction d’exploitation de la ressource en eau du barrage de Korsimoro à compter de ce mardi 2 avril 2024.
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En trois (3) jours, soit du 12 au 14 mars 2024, il a été rapporté la mort de près de 3 000 poissons issus du barrage de Korsimoro. Une forte mortalité, suspecte qui a conduit les autorités communales à prononcer l’interdiction de l’exploitation de la ressource en eau de ce barrage. Cette interdiction portait non seulement sur les activités de pêche, mais aussi de jardinage et de maraîchage pratiquée grâce aux eaux de ce barrage. Les autorités avaient en outre ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ces morts.
Sentinelle BF
