Le Burkina se prépare à candidater pour le projet des Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM). Pour une meilleure préparation, le Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a initié une rencontre avec les différents Directeurs régionaux ce mardi 26 septembre 2023 à Ouagadougou, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) sont des agroécosystèmes habités par des communautés vivant dans une relation complexe avec leur territoire. Ces sites, en constante évolution, sont des systèmes résilients caractérisés par une agrobiodiversité remarquable, des savoirs traditionnels, des cultures et des paysages inestimables, gérés durablement par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les populations forestières de manière à contribuer à leurs moyens de subsistance et à leur sécurité alimentaire. Par le biais du programme des Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a reconnu plus de 60 sites dans le monde.
Le Burkina Faso veut valoriser la reconnaissance internationale de certains sites agricoles. Le pays, avec l’appui technique de la FAO, espère être compté parmi les pays développant les SIPAM. Le projet TCP/PKF-3903 qui attend d’être mis en œuvre, est une entame vers l’adhésion aux Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial. Ce projet va se dérouler sur deux (2) ans et optimiser les chances d’aboutir au projet SIPAM.
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L’atelier du ministère vise donc à permettre l’identification de trois sites potentiels qui feront l’objet d’analyse et de diagnostic avec des experts. « C’est à la suite de cela qu’un site pilote sera retenu pour le Burkina afin de démontrer que l’on peut promouvoir les systèmes agricoles déjà existants et assurer la sécurité alimentaire », a indiqué Irène Traoré, chargée de mission au ministère de l’Agriculture et coordinatrice du projet SIPAM.
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Le SIPAM représente plusieurs avantages pour le Burkina. « Le Burkina gagne beaucoup de choses à l’admission du projet dont la valorisation des sites agricoles. A partir de ce projet, on peut avoir des projets de développement mais aussi des politiques qui intègrent le patrimoine agricole mondial dans sa conception et dans sa mise en œuvre », a précisé Moussa Maïga, assistant programme à la FAO.
Quelques pays africains bénéficient déjà de ce projet. Il s’agit de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, des Émirats arabes unis et de l’Égypte.
Daniel Kaboré (Collaborateur)
Sentinelle BF
Bon vent à cette initiative du ministère et vivement que cela aboutisse, pour le bonheur de nos populations rurales🙂