Le prix plancher du kilogramme de la noix brute d’anacarde est fixé à 385 Fcfa au titre de la campagne commerciale 2025. L’annonce officielle de ce prix a été faite ce samedi 15 février 2025 à Banfora. C’était au cours d’une cérémonie qui a connu la participation des autorités des Ministères en charge de l’Agriculture et du Commerce.
C’est depuis la ville de Banfora, dans la région des Cascades que le top départ de la campagne de commercialisation 2025 de la noix brute d’anacarde a été donné. La cérémonie officiellement de lancement de cette campagne de commercialisation a connu la participation des acteurs des différents maillons de la filière anacarde du Burkina Faso, des structures publiques, parapubliques et Organisations non gouvernementale intervenant dans le secteur de l’anacarde. La cérémonie présidée par le Grand Chancelier de l’Ordre de Mérite, Général de Brigade Pingrenoma Zagré avait pour point d’attraction l’annonce du prix plancher de la noix brute d’anacarde pour cette campagne de commercialisation.
L’annonce officielle du prix plancher du kilogramme d’anacarde a été faite par le gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, représentant le Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques. Avant d’annoncer ce prix plancher du kilogramme de noix brute d’anacarde, le Gouverneur a rappelé que le prix plancher est le prix en dessous duquel le kilogramme de la noix brute d’anacarde ne peut être vendu ou acheté. Tout achat ou vente du kilogramme de noix brute d’anacarde en dessous de ce prix plancher est considéré comme frauduleux et donc réprimé. Il a en conséquence invité à un respect strict du prix plancher qui sera fixé.
Badabouè Florent Bazié a en outre fait savoir que la filière anacarde « occupe une place stratégique dans notre économie avec une production annuelle moyenne de 200 000 tonnes de noix brutes sur les cinq dernières années. » C’est pourquoi les autorités burkinabè lui accordent un intérêt assez particulier. Les efforts de restructuration du Conseil Burkinabè de l’Anacarde (CBA) devenue le Conseil Burkinabè des Filières agro-pastorales et halieutiques depuis le 9 janvier 2025 témoignent de cet engagement des autorités à faire jouer à la filière anacarde un rôle encore plus important dans le processus de développement socio-économique du Burkina Faso. Il a rassuré qu’aucun effort ne sera épargné afin d’aider à aplanir les difficultés qui entravent l’épanouissement de cette filière. Et cela passe d’abord par un respect scrupuleux du prix plancher du kilogramme de noix brute d’anacarde annuellement fixé.
Pour la campagne de commercialisation 2025, le gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié a officiellement annoncé que le prix plancher du kilogramme de la noix brute d’anacarde est fixé à trois cent quatre-vingt-cinq franc cfa (385 Fcfa). Ce prix minimum garanti du kilogramme d’anacarde représente une annonce de soixante-quinze franc cfa (75 Fcfa) par rapport à la précédente campagne de commercialisation de la noix brute d’anacarde.
Suivez Sentinelle BF sur X (ex Twitter)
Sur le respect de ce prix minimum, le gouverneur a été on ne peut plus clair « des actions vigoureuses seront menées sur le terrain par les services compétents. » Il poursuit en détaillant que « les structures de contrôle que sont la Brigade Mobile de Contrôle économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF), les Directions régionales en charge du Commerce des zones de productions et les postes de services phytosanitaires seront instruits pour veiller à l’application de cette disposition et à traquer tous les contrevenants. »
La cérémonie officiellement de lancement de la campagne de commercialisation de la noix brute d’anacarde, organisée par le Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina (CIAB), se tient pour la dixième (10ème) fois consécutive. Et cette dixième (10ème) édition se tient sous le thème « Transformation locale des produits de l’anacardier : un levier stratégique de développement économique et social. » A travers ce thème, les acteurs de l’anacarde veulent « mettre en avant la nécessité d’intensifier la production nationale et de favoriser la transformation locale, gage d’une meilleure valeur ajoutée et d’une autonomisation des acteurs. », selon Ibrahim Sanfo, président du CIAB.
Lire aussi : Anacarde – Afrique de l’Ouest; Ce qu’il faut savoir sur la campagne de commercialisation 2024-2025 – SentinelleBf
Ahmed Traoré
Sentinelle BF
