Armée : Le Burkina Faso veut produire ses propres tenues militaires

Le gouvernement burkinabè veut créer une unité industrielle de fabrication de produits textiles militaires, paramilitaires, civils et professionnels. Il l’a annoncé le 7 février dernier au cours du Conseil des ministres.

C’est l’une des grandes décisions prises par le gouvernement burkinabè lors de sa rencontre du 7 février dernier. Au cours de cette rencontre gouvernementale, il a été décidé en effet de la création d’une unité industrielle de fabrication de produits textiles militaires, paramilitaires, civils et professionnels. Cette unité devrait désormais fabriquer les différentes tenues des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le gouvernement informe en outre que plus de quinze milliards Fcfa, exactement 15 168 704 787 Fcfa sont nécessaires pour la mise en place de cette unité. Sur ce montant, ce sont 14 363 260 606 F CFA qui seront utilisés à titre des immobilisations et 805 444 181 F CFA utilisés comme fonds de roulement.

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Le capital de cette société se situe en outre à dix milliards Fcfa. L’Etat burkinabè devrait participer à ce capital à travers ses démembrements. Ainsi, le Conseil des ministres révèle que le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) participe pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, soit 10% du capital social ; la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour un montant de trois milliards (3 000 000 000) F CFA, soit 30% du capital social ; la Loterie nationale burkinabè (LONAB), pour un montant de deux milliards (2 000 000 000) F CFA, soit 20% du capital social ; la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, soit 10% du capital social ; la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, soit 10% du capital social ; la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, soit 10% du capital social ; la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), pour un montant de cinq cents millions (500 000 000) F CFA, soit 5% du capital social et l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), pour un montant de quatre cents millions (400 000 000) F CFA, soit 4% du capital social.

Sentinelle BF