La filière ananas se porte bien au Bénin. Le pays a pu doubler sa production nationale d’ananas sept (7) ans et les autorités ont décidé le 8 mai dernier de renforcer leur soutien à cette filière dont la contribution au développement socio-économique du Bénin est de plus en plus importants.
Les données fournies par le gouvernement béninois mercredi dernier est sans appel et confirme tout le charme de la filière ananas. Alors que la production nationale d’ananas était de 244 000 tonnes en 2016, le pays a pu porter cette production à environ 520 000 tonnes en 2023. Une production nationale qui a plus que doublé en sept (7) ans.
Dans la même dynamique, le gouvernement béninois fait noter dans le compte de sa rencontre que les niveaux d’exportation de l’ananas sont restés intéressants sur la même période. Ils sont passés de 1 022 tonnes d’ananas frais en 2017 à 1 603 tonnes. Quant au jus d’ananas exportés, il est passé de 316 000 litres en 2019 à 3 016 000 litres en 2023.
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Les performances de la filière ananas ont été relevées et saluées par le gouvernement qui s’est en outre engagé à poursuivre son soutien au développement de cette filière. Il a annoncé des mesures pour lever certaines contraintes de cette filière. Principalement, le gouvernement s’est engagé à soutenir deux grandes initiatives. Il s’agit de pour le gouvernement de « lancer la production de rejets sains par la technique de vitro-plants » d’une part. Cela devrait permettre au Bénin de « couvrir les besoins en rejets d’ananas à raison de douze millions de plantules par an. ».
La seconde initiative est la « mise en place d’une ferme élite pour la production et l’exportation de l’ananas. ». Elle devrait permettre de sécuriser des superficies nécessaires à la production agricole « tout en servant de champ de référence pour les vitro-plants produits par le laboratoire en vue de la multiplication des rejets. » Le gouvernement annonce que ce sont 75 000 tonnes d’ananas frais qui pourraient être produites par an dans cette ferme de référence.
Au regard de l’intérêt du projet et de son urgence, le gouvernement béninois a donné son quitus pour la contractualisation avec « une entreprise internationale disposant d’une solide expertise » en la matière.
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