L’insécurité continue à faire perdre les plumes au secteur minier burkinabè. Le 31 juillet dernier, le gouvernement burkinabè a informé que la société Taparko Mining (TM ) renonçait à plusieurs centaines de kilomètres carré de son permis d’exploitation en raison de ce phénomène de l’insécurité.
Située à cheval entre la région du Centre-Nord et la région du Sahel, la zone de couverture du permis d’exploitation de la Société Taparko mining se retrouve être dans une zone à fort défi sécuritaire. Face à cette situation, les responsables de cette société ont approché le gouvernement afin de leur notifier de leur volonté de renoncer à plusieurs centaines de kilomètres carré en raison de la situation sécuritaire. « L’actuel management de la mine d’or de Taparko est confronté de nos jours à des défis sécuritaires qui ne facilitent pas l’accès à une grande partie du permis pour y mener des travaux de recherche ou d’exploitation. » a fait noter le gouvernement.
Ainsi, sur un permis d’exploitation qui couvre une superficie de 670,82 km2 , le Mine a exprimé sa volonté de renoncer à 488,71 km2. « La nouvelle superficie du permis d’exploitation de la société Tarpako mining couvre 182,11 km2. » a informé le gouvernement.
Lire aussi : Reconquête du territoire national : Les forces armées font parler la poudre face aux bandes armées – SentinelleBf
Sentinelle BF
