L’Etat burkinabè veut mettre en place des Unités de production semi-mécanisée de l’or afin de mieux contrôler le secteur de l’exploitation aurifère à petite échelle et tirer un profit plus important de ce secteur. Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a présenté ce projet de mise en place d’unités semi-mécanisées de l’or le 7 juin dernier aux membres du gouvernement.
Avoir un contrôle plus important sur les exploitations à petite échelle de l’or et en faire des leviers pour une meilleure mobilisation des ressources au profit de l’Etat. Ce sont entre autres les objectifs visés par le gouvernement burkinabè à travers le projet mise en place d’unités de production semi-mécanisées. Selon le compte rendu conseil des ministres qui a fait le point de la communication faite par le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, « l’objectif de ce projet est de moderniser le sous-secteur minier artisanal et de promouvoir le contenu local à travers la promotion de champions locaux qui investiront dans le domaine. » En outre, la mise en place de ces unités permettra à l’Etat de disposer de ressources aurifères, « d’apporter plus de valeur ajoutée au secteur, de créer des emplois pour les nationaux et de lutter efficacement contre les risques de pollution du fait de l’usage anarchique des produits chimiques prohibés par les exploitants artisanaux. »
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Ces projets devront être développés par l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) et va consister à traiter le minerai extrait sur les différents sites d’exploitations artisanales et semi-mécanisées et le minerai des exploitants situés dans le voisinage. Au total 07 sites situés sur des permis expirés ont été identifiés pour servir de base à la mise en place de ces unités de production semi-mécanisées d’or a précisé le Conseil des ministres.
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