Le top départ de la campagne de commercialisation de la noix brute de cajou a été donné ce vendredi 10 février 2023 à Koudougou dans la région du Centre-Ouest. La cérémonie officielle de lancement de la campagne a été présidée par les Ministres du Développement industriel, du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Serge Poda; et son collègue en charge de l’Agriculture et des ressources animales, Dr Dénis Ouédraogo, tous représentés par leur directeur de cabinet. Et pour cette campagne de commercialisation, le prix plancher du kilogramme de la noix brute de cajou bord champs a été fixé à 300 franc cfa.
Le prix du kilogramme de la noix brute de cajou au titre de la campagne de commercialisation 2023 est fixé à 300 franc cfa. L’annonce officielle a été faite par le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, au cours de la cérémonie officielle de lancement de la campagne de commercialisation de l’anacarde depuis la Cité du Cavalier Rouge.

Le prix plancher du kilogramme de la noix brute de cajou a connu une évolution en dent de scie depuis la campagne de commercialisation 2020. Fixé à 330 franc cfa au cours de la campagne 2020 à Orodara dans le Kénédougou, le prix plancher du kilogramme d’anacarde a chuté pour se situer à 300 franc cfa au cours de la campagne de commercialisation 2021. Il est revenu à 330 franc cfa en 2022. Et pour cette campagne, le prix revient à 300 franc cfa.
La campagne 2023 de commercialisation de la noix brute de cajou est placée sous le thème « Cohésion sociale, gage d’un développement durable de la filière anacarde au Burkina Faso. » Ce thème fait échos à la situation nationale de façon générale, mais aussi aux efforts à consentir afin de dissiper certaines contradictions au sein des acteurs des différents maillons de la filière anacarde au Burkina Faso.
L’anacarde est le deuxième produit agricole d’exportation du Burkina Faso après le coton. Le pays des Hommes intègres produit en moyenne 120.000 tonnes de noix brute de cajou annuellement. Cependant, l’essentielle de cette production est destinée à l’exportation ce qui ne permet pas au Burkina Faso de donner davantage de la valeur ajoutée à cette filière devenue stratégique pour son développement socio-économique durable.
Constant Garané (Koudougou)
Sentinelle BF

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