Coopération militaire : Clap de fin de l’opération française Sabre au Burkina Faso

Im.illustration (Ph.Dr)

Clap de fin pour l’opération Sabre des Forces françaises présentes sur le sol burkinabè. Ce dimanche 19 février 2023, l’Etat-major général des armées a annoncé la fin des opérations de cette force française, composée de quatre cent (400) éléments, déployée au pays des hommes intègres dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Présents sur le sol burkinabè depuis près de quinze (15) ans dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les soldats de l’opération française Sabre quittent définitivement le territoire national. Une cérémonie solennelle marquant la fin de cette opération et le départ des troupes française s’est tenue le samedi 18 février dernier, a annoncé l’armée burkinabè dans une note rendue publique ce dimanche 19 février 2023.

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Selon cette note, c’est dans l’enceinte du Camp Bila Zagré de Kamboinsin, au Nord-Est de la capitale burkinabè que s’est tenue cette cérémonie de descente de drapeau en présence du chef d’Etat-major de l’armée de terre, Adam Néré, représentant la partie burkinabè et le Lieutenant-colonel Louis Lecacheur de la Force Sabre. En outre, elle précise que les opérations de « désengagement des équipements et matériels restants » de la Force française se poursuivra avec un équipe de logisticiens « déployés à cet effet, selon un chronogramme défini.

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Les demandes de départ de l’armée française sur le sol burkinabè se sont multipliées et intensifiés depuis l’avènement du MPSR2, début octobre dernier. Les manifestations hostiles à la présence de cette Force basée dans le camp de Kamboinsin et censé lutter contre le terrorisme au Burkina Faso et dans le sahel se sont endurcies au fil de la persistance des attaques terroristes enregistrées sur le sol burkinabè.

Les autorités burkinabè ont dénoncé en janvier dernier les accords militaires, bases juridiques de la présence de la Force Sabre au Burkina Faso, en janvier dernier et invité les près de 400 soldats français à quitter le pays. Le Burkina Faso devient ainsi le deuxième pays sahélien, après le Mali, a exigé le départ des soldats français de leur pays, sur fond de crise sécuritaire et dans un contexte d’instabilité politique marqué par une poussée putschiste en Afrique de l’Ouest.

Sentinelle BF