250 milliards F cfa. C’est ce que l’exécutif ivoirien prévoit pour soutenir les filières agricoles du pays dans le contexte de propagation du coronavirus. Les filières concernées sont le cacao, l’anacarde, le coton, le café, le palmier à huile et l’hévéa.
L’appui financier permettra globalement aux acteurs d’atténuer les pertes d’opportunités économiques liées au Covid-19. Les spéculations ne sont pas toutes logées à la même enseigne. En effet, les cultures les plus orientées vers l’exportation en Asie ou en Europe comme l’hévéa, le cacao, l’anacarde et le coton seront sans doute les plus impactées.
L’organisation interprofessionnelle, l’Association des professionnels du caoutchouc naturel (Apromac) anticipe par ailleurs, un manque à gagner de 60 milliards Fcfa par mois en raison la fermeture des usines dans ces deux régions.
Le palmier à huile se présente comme l’une des filières les moins touchées en raison d’une consommation de 75 % de sa production raffinée. Le reste étant orienté vers les autres pays de l’UEMOA d’après des données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
S’il faut reconnaître les efforts du pays à soutenir le secteur agricole, l’on doit néanmoins reconnaître que sauf omission ou erreur de notre part, la priorité actuelle d’une telle subvention devrait plutôt aller plus vers les cultures vivrières pour répondre aux besoins alimentaires au lendemain du Covid-19 vaincu.
En rappel, le soutien de l’exécutif au secteur agricole fait partie de son Plan de soutien économique, social et humanitaire d’un coût total de 1 700 milliards de FCFA visant à faire face au coronavirus.
Sentinelle BF