Deux milles hectares de périmètres irrigués seront bientôt aménagés à Sono Kouri, dans la province de la Kossi. Un accord financement pour l’aménagement de ce périmètre irrigués a été signé ce lundi 24 février 2025 à Ouagadougou entre le Burkina Faso, représenté par le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo et le fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA), représenté par son directeur général par intérim Waleed Al-Bahar.
Près de douze milliards de franc cfa (12 000 000 000 Fcfa). C’est le montant qui sera mobilisé et injecté par le fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA) dans un projet portant sur l’aménagement du périmètre irrigué de Sono Kouri, dans la commune de Sono, province de la Kossi. Ce montant devrait permettre de contribuer à l’aménagement de deux mille hectares (2 000 ha) de périmètre irrigué au profit des jeunes et des femmes de cette partie du Burkina Faso.
Ce lundi, le Directeur général par intérim de ce fonds, Waleed Al-Bahar et le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo ont procédé à la signature d’un accord de prêt pour le financement partiel de ce projet.
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La cérémonie de signature de l’accord de prêt entre le Burkina Faso et le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA) a connu la participation du Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques représenté par le directeur de cabinet de ce département ministériel.
Le projet d’aménagement de deux mille hectares (2 000 ha) de périmètre irrigués de Sono Kouri a un coût global d’un peu plus de trente milliards de franc cfa (37 000 000 000 Fcfa). Il devrait être financé par trois (3) partenaires technique et financiers (PTF), dont le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA), et l’Etat burkinabè. Il devrait permettre entre autres aux jeunes et aux femmes d’emblaver des spéculations telles que l’oignon, la tomate, le haricot vert, le riz, le maïs, la pomme de terre et la banane. Au moins huit mille (8 000) emplois directs devront être créés grâce à ce projet. Quarante mille (40 000 tonnes) de production, toute spéculation confondue, sont attendues annuellement.
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