L’atelier national de validation du rapport des résultats de la première enquête nationale sur le cheptel (ENC1) s’est tenu ce lundi 11 avril 2022 à Ouagadougou. Présidé par le Ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Delwende Innocent Kiba, cet atelier a permis de doter le Burkina Faso de données indicatives sur son cheptel national afin de mieux dresser les actions prioritaires pour un élevage encore plus porteur.
L’absence ou l’insuffisance de données fiables sur le cheptel national burkinabè constituait l’une des faiblesses du secteur de l’élevage au Burkina Faso. Des projets et programmes sont souvent conduits sur la base de données issues de sources plus ou moins douteuses. Cela ne contribuait pas aider dans l’impulsion du secteur de l’élevage au Burkina Faso.
Face à cette situation, le gouvernement burkinabè a décidé la conduite d’une Enquête nationale sur le cheptel. La première enquête qui s’est déroulée en 2018 et 2019 a été conduite par la Direction générale des études et statistiques sectorielles du Ministère en charge de l’élevage. Elle a permis de mettre à disposition des données sur le cheptel national et surtout de permettre aux autorités de faire des projections sur l’évolution du cheptel national.
Réunis ce lundi 11 avril 2022 à Ouagadougou, les participants à l’atelier national de validation de la première enquête nationale sur le cheptel. Au terme de l’atelier, il est ressorti, suite aux projections des effectifs, que le cheptel burkinabè en cette année 2022 est relativement riche. Selon ces résultats, le Burkina Faso compte en 2022, 35.803.843 têtes de volailles, 11.129.114 têtes d’ovins et 9.720.615 bovins. 10.750.406 caprins ont été décomptés et 1.416.342 porcins. Les asins sont de 509.159, les équins 166.289 et les camelins 28.365.
Présent à l’atelier, le Dr Delwende Innocent Kiba a salué la rigueur professionnelle qui a été engagée par les enquêteurs et les participants à l’atelier pour aboutir aux résultats précédemment exposés. Il a relevé que ces résultats seront d’une utilité certaine pour le gouvernement et les partenaires technique et financier dans la formulation des politiques, projets et programmes de développement.
Daniel Kaboré (Correspondant)
Sentinelle BF
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