Le Burkina Faso peut compter sur le soutien du Programme alimentaire mondiale (PAM) dans la crise humanitaire qu’il traverse depuis plusieurs années. Cette assurance a été donnée ce vendredi 4 novembre 2022 à Ouagadougou au premier ministre Apolinaire Kyelem par le directeur exécutif adjoint du PAM, Ramiro Lopes da Silva, selon un communiqué du service de communication du premier ministère.
La crise humanitaire, conséquence de l’évolution négative de l’insécurité que traverse le Burkina Faso, a atteint des niveaux inquiétants. Les besoins humanitaires du pays ont explosé avec plus de 1.700.000 personnes déplacées internes à prendre en charge. Les efforts du gouvernement burkinabè peinent à couvrir les besoins humanitaires d’où la nécessité pour lui d’avoir à ses côtés des partenaires. Et dans ce sens, « le Burkina Faso peut compter surtout avec le PAM au niveau de l’assistance humanitaire, mais aussi au niveau du soutien aux communautés. », c’est qu’a laissé entendre Ramiro Lopes da Silva, selon une note de la direction de la communication et des relations presses de la primature.
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A travers cette visite faite au premier ministre burkinabè, le PAM entend travailler à consolider son partenariat avec la partie burkinabè et inscrire son action dans le cadre globale de la vision et l’approche stratégique du gouvernement en matière humanitaire.
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Les besoins humanitaires du Burkina Faso crèvent les plafonds. Depuis 2015, ces besoins sont allés crescendo en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire. Près de deux millions de personnes sont des déplacées internes et selon la Confédération paysanne du Faso (CPF) près de 12% de la population se trouve en insécurité alimentaire.
