Présomption de dérives liberticides : Le Gouvernement burkinabè répond à la CEDEAO

Le Gouvernement burkinabè rejette en bloc les accusations de « dérives liberticides » dont il a fait objet dans un communiqué daté du 30 décembre dernier. En réponse, le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo a fait savoir dans un communiqué en date du mardi 2 janvier que toutes les réquisitions faites sont réglementaires.

Il n’y a pas dérives liberticides au Burkina Faso. C’est la réponse que le gouvernement burkinabè a donné à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans son communiqué en date du 2 janvier 2024. Dans cette note signée du porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo, le gouvernement indique que ces accusations sont « infondées, inconséquente et incongrue ». Il fait rappeler que « c’est en toute responsabilité que le Burkina Faso, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le terrorisme s’est doté d’un dispositif juridique relatif à « la mobilisation générale » et à la « mise en garde » pour faciliter la sécurisation du territoire. » Et c’est sur ces bases légales et réglementaires que « les réquisitions de citoyens burkinabè se sont faites jusqu’à ce jour. »

Le 30 décembre dernier, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dans un communiqué exprimé sa préoccupation quant à ce qu’elle qualifie de « dérives liberticides ». Elle évoquait en effet « l’interpellation et la détention de personnalités politiques et de la société civile par les autorités de la transition. » L’instance sous régionale a également parlé d’une procédure « illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d’expression dans le pays. »

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Sentinelle BF