Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA a reçu l’équipe de l’Agence russe ROSATOM, chargée d’accompagner le pays des Hommes Intègres dans la construction de sa toute première centrale nucléaire, le mardi 6 aout 2024 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso s’est engagé, à travers la vision du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, dans un ambitieux programme d’autonomie énergétique. C’est ainsi qu’en juin 2024, le pays et l’Agence russe ROSATOM ont signé trois mémorandums d’entente pour la mise en œuvre de la feuille de route. Selon le ministre en charge de l’Energie, Yacouba Zabré GOUBA, la visite de ce jour qui va se dérouler durant cette semaine entre en droite ligne de la mise en œuvre de cette feuille de route. Pour lui, les techniciens de ROSATOM vont échanger sur des aspects plus techniques permettant de démarrer la construction de cette centrale. « Nous fondons beaucoup d’espoir sur cette visite qui va permettre de toucher du doigt les réalités sur les questions d’énergie mais également sur d’autres aspects qui vont concerner d’autres ministères » s’est-il réjoui. Le chef du département en charge de l’Energie a expliqué qu’au-delà de l’énergie, la solution nucléaire offre des services connexes et ses services concernent la médecine, l’utilisation dans l’agriculture et au niveau de l’enseignement. Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a, par ailleurs, précisé qu’il reste deux étapes. Il s’agit de la signature de l’accord qui va concerner les deux pays et l’offre technique qui sera proposée par la Fédération de Russie à travers la société ROSATOM.
Au cours de son séjour au Burkina Faso, l’équipe de ROSATOM discutera de ces aspects, notamment le lieu de construction de la future centrale nucléaire. « Nous pouvons vous rassurer que la volonté du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE va se réaliser », a martelé le ministre GOUBA. Il a aussi assuré que la construction d’une centrale nucléaire prend du temps, mais que ce temps est un facteur qui dépend de la volonté des différentes parties. Pour lui, les deux parties sont fortement engagées, ce qui va permettre d’aller rapidement vers le démarrage dans les prochaines années. « Nous ne pourrons pas dire exactement la date, mais nous ferons tout pour exécuter ce projet le plus vite, possible », a conclu Alexandre RENER, ingénieur en chef de ROSATOM.
Source : Direction de la Communication et des Relation Presse/MEMC
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