Il est bien de consommer ce que nous produisons, mais il est encore mieux de les consommer quand ils sont de bonnes qualités. C’est tout le sens qui sous-tend cette action de communication du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat sur la qualité des produits « made in Burkina ». Pour faire passer le message au grand public, le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré a échangé avec les hommes de médias ce jeudi 16 juillet 2020 à Ouagadougou.
La réponse aux difficultés d’écoulement et l’accélération de la compétitivité des Petites et moyennes entreprises/industries ( PME-PMI) passe par la qualité des produits » made in Burkina », foi du ministre du commerce Harouna Kaboré. C’est pourquoi le Burkina Faso a adopté depuis mars 2012 la Politique nationale de la qualité. Cette politique a été révisée en 2016 dans le but de doter le Burkina Faso d’une Infrastructure de qualité à l’horizon 2025.
Normaliser pour être compétitif
À écouter, le ministre, les produits burkinabè souffrent de manque d’infrastructure qualité. Alors que le marché international impose des normes de qualité sur les produits. Pour lui, si les PME-PMI burkinabè veulent être compétitives sur le plan international, il importe qu’elles se conforment aux exigences du marché mondial.
C’est pourquoi, dit- il, l’État a mis en place l’Agence burkinabè de la normalisation ( ABNORM). A ce jour, l’Agence compte 732 normes élaborées.
Les produits alimentaires en tête des normes élaborées
« La normalisation constitue un outil de compétitivité et vise l’amélioration de la qualité des produits et services », a affirmé le Ministre Kaboré. Ainsi, au niveau du classement des produits, c’est le secteur des produits alimentaires qui occupe la première marche, avec 222 normes élaborées et figure en tête de liste des 9 comités techniques de normalisation. Aussi, au niveau de la certification, les produits agricoles et alimentaires s’illustrent positivement avec le plus grand nombre de certification, soit 41 règlements techniques de certification.
Le ministre a invité les populations à consommer les produits certifiés. « Aujourd’hui le Burkina dispose de nombreux produits certifiés, et vous trouverez sur ces produits la marque « NBF » », a t-il déclaré.
Harouna Kaboré a expliqué qu’avec la mise en place de l’infrastructure qualité , le Burkina Faso a pu améliorer ces dernières années ses performances à l’exportation notamment sur les marchés exigeant comme les États-Unis, le Japon et l’Union Européenne.
De 2000 à 2018 le taux moyen annuel de croissance des exportations a été de 14,1%.
Sentinelle BF
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