Plusieurs centaines de personnes ont pris d’assaut l’esplanade de la Place de la Nation de Ouagadougou ce samedi 28 janvier 2023 pour manifester leur soutien aux autorités de la Transition burkinabè et les Forces combattantes en première ligne dans la lutte contre le terrorisme.
C’est à l’appel de plusieurs Organisations de la société civile (OSC) que les populations de la capitale du pays des Hommes intègres sont sorties à la Place de la Nation ce samedi 28 janvier 2023 pour témoigner leur soutien aux autorités de la transition, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Sur les différentes pancartes que brandissaient les manifestants, on pouvait lire de nombreux messages de soutien au capitaine Ibrahim Traoré et un appel à poursuivre le renforcement des relations, surtout militaire, avec le Mali de Assimi Goîta et la Russie de Vladimyr Poutine. Les drapeaux de ces trois pays avaient d’ailleurs inondés la Place de la Nation.
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Le meeting a aussi été l’occasion pour les manifestants de témoigner leur hostilité vis-à-vis de la France. « France dégage » était l’autre mot d’ordre de cette manifestation. Les centaines de manifestants ont exigé un départ des troupes françaises du sol burkinabè au regard de leur inutilité constatée dans la lutte contre le terrorisme. « Le Burkina Faso n’a pas de bases militaires en France et nous n’allons pas accepter que la France ait une base ici. » a lancé Larba Yaméogo, membre du comité d’organisation de cette manifestation. Et pour lui, la manifestation d’aujourd’hui marque « le début d’une grande lutte pour le départ de ces forces d’occupation » a-t-il poursuivi.
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Les manifestations similaires ont été rapportées dans plusieurs autres villes du pays. Ouahigouya, Kaya et Bobo-Dioulasso surtout les rues ont été prises d’assaut. Le message de soutien envers les autorités de la transition, des décisions qu’elles ont prises ont été les mots d’ordre de ces téméraires du MPSR2.
Le Burkina Faso vit une période de tumulte, d’instabilité socio-politique depuis quelques annéess. Le pays a enregistré deux (2) coups d’Etat militaire en huit (8) mois. Une instabilité politique qui trouve son origine dans la fébrilité continue de la crise sécuritaire. Débutée en 2016, la crise sécuritaire s’est exacerbée au fil des années. Les Forces combattantes multiplient et intensifient les efforts pour bouter le terrorisme hors du pays, mais le mal reste encore entier. Arrivé au pouvoir à l’issue d’un putsch en fin septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a décidé d’exclure toute négociation avec les Groupes armés et d’engager les différentes Unités dans une lutte sans merci contre les bandes armées en améliorant les capacités logistiques et les outils aériens de défense. Une option qui est applaudie par les groupuscules de manifestants de ce 28 janvier 2023.
Constant Garané
Sentinelle BF
