Deux (2) camions chargés de noix de cajou destinés à l’exportation ont été saisis par les forces de défense et de sécurité de la région du Centre-Ouest en collaboration avec le Service de contrôle économique et de répression de la fraude. C’était au cours d’une opération de contrôle le 24 mars dernier. Les indélicats ne disposaient pas de la documentation nécessaire pour effectuer l’exportation de la noix brute de cajou, selon le Ministère du Développement industriel, du Commerce et de l’artisanat.
C’est la preuve du fonctionnement du dispositif de surveillance du déroulement de la campagne de commercialisation de noix de cajou conformément aux textes en vigueur au Burkina Faso. Suite à une opération menée conjointement par les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Centre-Ouest et du Service de contrôle économique et de répression de la fraude, deux (2) camions chargés de noix brute de cajou ont été saisis alors qu’ils s’attelaient à exporter cette matière première vers un pays voisin. A l’issue des interrogations, il ressort que ces indélicats ne disposaient d’aucune autorisation d’exportation de la noix de cajou délivrée par l’Autorité compétente. Une tentative d’exportation frauduleuse de noix de cajou qui a donc été tuée dans l’œuf.
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Avec une production annuelle moyenne de 200 000 tonnes de noix de cajou, le Burkina Faso accorde un intérêt de plus en plus important au développement de cette filière. La production est soutenue et la commercialisation est encadrée par l’autorité en collaboration avec les acteurs directs de la filière. Pour la campagne de commercialisation en cours, le prix plancher du kilogramme de la noix de cajou bord champs a été fixé à 310 franc cfa.
Depuis le début de cette campagne, les autorités ont rappelé à plusieurs reprises l’obligation de respecter ce prix plancher dans toutes les zones de production de cette matière première. Elles ont également appelé les exportateurs à mener leurs activités conformément aux textes en vigueur. Il est en effet fait obligation aux exportateurs d’obtenir une Autorisation spéciale d’exportation (ASE). Ce sésame s’obtient après paiement d’un prélèvement par kilogramme convenu de commun accord avec l’ensemble des acteurs pour le développement de la filière.
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Sentinelle BF
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