Journée mondiale de l’Environnement: Les populations invitées à être des agents protecteurs de l’environnement

Ph.SBF (A.Traoré)


Le Burkina Faso a conjointement célébré ce lundi 10 juin 2024 à Koudougou la Journée mondiale de l’Environnement (JME) et la Journée nationale de lutte contre la désertification et la sècheresse. La cérémonie officielle de la célébration de ces Journées a été présidée par le Président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma en présence du Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Barro.
« L’avenir de nos terres: Quelles synergie pour la restauration et la résilience à la sécheresse? ». C’est sous ce thème que le Burkina Faso a célébré ce lundi 10 juin 2024 dans la Cité du Cavalier Rouge la Journée mondiale de l’Environnement (JME) et la Journée nationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Un thème qui trouve sa pertinence dans la détérioration continue de l’environnement au Pays des Hommes intègres et de ses fâcheuses conséquences sur le bien-être des populations. L’Etude sur la situation de référence de dégradation des terres revèle en effet qu’environ 19% des terres du territoire national sont en péril. Et ce taux pourrait croître dans les années à venir si des actions plus énergiques ne sont pas engagées en vue de la restauration de ces terres.

Roger Baro appelle à une synergie d’action pour l’atteinte des objectifs en matière de protection de l’Environnement.


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Selon le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, la célébration conjointe de la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) et de la Journée mondiale de lutte contre la sécheresse et la désertification offre l’opportunité d’interpeller les populations et de les impliquer dans la lutte engager par l’Etat burkinabè dans le but de restaurer 100% des terres degradées à l’horizon 2030. En outre, il fait savoir que c’est également l’occasion d’évaluer les progrès accomplis et de dégager des actions pertinentes à mettre en oeuvre en vue d’améliorer le taux de restauration des terres degradées afin de mieux offrir aux populations  » la nourriture, de l’eau potable, de l’énergie; un abris et des opportunités économiques de manière équitable et inclusive. » Pour Roger Baro, la célébration de ces Journées interpelle chaque citoyen « quant à sa responsabilité quotidienne en matière de protection de l’environnement et de tout ce que la terre comporte. » Il a invité l’ensemble des population à travailler à « réduire la pression sur les écosystèmes » et à satisfaire des besoins sans pour autant compromettre « la capacité des générations futures à subvenir aux leurs dans 10 ans. »

Ousmane Bougouma réaffirme son engagement à soutenir les actions de protection de l’environnement. Ph.SBF (A.Traoré)


Le Président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, président de la cérémonie, a rappelé l’inconfort dans lequel se trouve l’environnement au Burkina Faso et ses conséquences qui frappent de plein fouet les burkinabè. Il a cité la vague de chaleur que le pays a connu les mois derniers, qui reste l’une des manifestations de la dégradation de l’environnement. Il a rappelé aussi les données sur la dégradation de l’environnement qui sont « alarmantes » et a invité les populations à être des acteurs de la protection de l’environnement afin d’offri un cadre de vie sain aux générations actuelles; et être par ricochet garant d’un avenir meilleur pour les générations futures. Ousmane Bougouma a enfin réitéré son engagement à soutenir les actions visant la protection de l’environnement.


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C’est en 1972 que le Programme des Nations Unies pour l’environnement a institué la Journée mondiale de l’Environnement (JME). Elle est célébrée chaque 5 juin de l’année avec pour but de susciter une prise de conscience collective sur la nécessité d’assurer une meilleure protection de l’environnement. Quant à la Journée mondiale de lutte contre la sécheresse et la désertification, elle a été instituée en 1994 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Le but de cette instituttion est d’engager les responsables étatiques, les structures non étatiques et les populations à unir les forces pour construire un rideau de fer contre l’avancée du desert, notamment dans les pays saheliens.


Ahmed Traoré
Sentinelle BF