Au terme de la campagne de production 2022, les Etats de l’Afrique de l’Ouest ont produit 2,6 millions de tonnes d’anacarde. Selon ces données compilées par l’Agence spécialisée N’Kalo, cette production est tirée par la Côte d’Ivoire qui représente à elle-seule 44% du volume totale de la production Ouest-africaine.
Le maillon production de la chaîne de valeur anacarde se porte bien en Afrique en l’Ouest. Avec une production annuelle cumulée en 2021 estimée à 2,2 millions de tonnes, les acteurs ouest-africains ont pu accroitre leur production de plus de 5% en 2022. Selon les données compilées et communiquées par l’Agence spécialisée N’Kalo, la production annuelle de l’anacarde en Afrique de l’Ouest se situe à 2,6 millions de tonnes.
Cette production essentiellement tirée par le géant ivoirien, troisième producteur mondial de la noix de cajou, dont la production se situerait à 1.158.000 tonnes. La performance ivoirienne remarquée depuis plusieurs années s’explique par une volonté politique claire de faire de l’anacarde une filière porteuse pour le développement socio-économique du pays. L’intérêt manifesté du politique pour cette filière a suscité l’engouement des producteurs. En conséquence, la production nationale du pays est passée de 400.000.000 tonnes en 2011 pour atteindre le pic d’un million de tonnes en 2022.
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Avec une production 343.000 tonnes et 277.000 tonnes, le Nigéria et la Guinée-Bissau sont les deux (2) autres pays qui partagent le podium de la production d’anacarde en Afrique de l’Ouest.
L’essentielle de la production ouest-africaine est en outre destinée à l’exportation vers notamment le Vietnam, l’Inde. Le Vietnam aurait déjà reçu une exportation de 470.000 tonnes d’anacarde ivoirien sur la période allant de mars 2021 à février 2022, selon notre confrère de Commodoafrica. L’Inde quant à lui a reçu 125.000 tonnes de noix de cajou en provenance du Nigéria.
