Le Gouvernement burkinabè a procédé à une réorganisation des emplois des corps des Eaux et Forêts et de la famille d’emplois « gestion de l’environnement » au niveau du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) le 28 avril dernier. Une décision prise au regard des rapports « conflictuels » entre les deux corps de ce département ministériel.
Entre le corps des Eaux et forêts et celui des « environnementalistes » relevant tous du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), les rapports n’ont toujours pas été au beau fixe, s’il ne faut pas les qualifiés de conflictuels. Les deuxième (2ème), civils, évoquent une attitude « condescendante » des premiers, paramilitaires dans ce département ministériel. Les autorités du Ministère en charge de l’Environnement ont été à plusieurs reprises interpellées, par le Syndicat des environnementalistes, afin d’agir pour améliorer la qualité des relations entre les deux « voisins » pour une performance du département.
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En Conseil des ministres le 28 avril dernier, le gouvernement de la Transition burkinabè s’est accordés à réorganiser les emplois des corps des Eaux et Forêts et de la famille d’emplois « gestion de l’environnement » au niveau du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA). Une décision qui a été prise, selon le gouvernement, « Au regard de la mission d’intérêt général poursuivi par l’administration publique et de la nécessité d’une meilleure coordination des interventions du ministère en charge de l’Environnement en matière de gestion durable des ressources naturelles ». Ainsi, le gouvernement a décidé de fusionner les deux corps sous un « régime unique de gestion de corps ». Cette décision devrait permettre également de « recadrer et focaliser les travailleurs sur l’intérêt et les missions essentielles du département en charge des questions environnementales. »
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