Crise à la SN SOSUCO ; Une trêve sociale de 24 mois décrochée par le Ministre Bassolma Bazié

Ce n’est peut-être pas un ouf de soulagement, mais très certainement une belle bouffée d’oxygène pour la crise qui perdure entre l’administration de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) et les employés. Suite à une médiation menée par le Ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié les travailleurs ont consentis l’instauration d’une trêve de deux (2) ans afin de permettre une meilleure gestion de leur préoccupation.

Il y a encore quelques jours, c’était l’impasse. Travailleurs de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) et l’Administration de cette Société privée se regardaient en chien de faïence et un dialogue de sourd était engagé entre les deux parties. Les travailleurs qui ont posé sur la table des revendications diverses suite à certaines décisions prises par l’Administration ont pris « le maquis » avec à la clé l’exigence de la satisfaction de leurs revendications.

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Le climat était tendu depuis plusieurs semaines jusqu’à l’intervention du Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. Selon une précision faite par les services de communication de ce département ministériel, c’est le 9 mai que le Bassolma Bazié a successivement rencontré la direction de la SN SOSUCO et les responsables syndicaux des travailleurs de cette société. Après avoir pris écouté les parties sur scène, il a fait des propositions qui ont été acceptées par les représentants des travailleurs. Et l’une des propositions phares demeurent l’instauration d’une trève sociale de vingt-quatre (24) mois à compter de mai 2023 afin de permettre une prise en compte appropriée des revendications et une reprise normale des activités de production, de transformation et de commercialisation du sucre.

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Les crises à la SN SOSUCO sont légion et prennent des allures de plus en plus importantes. Cela ne contribue pas à la mobilisation des énergies nécessaires pour l’amélioration des performances de cette société qui ne produit qu’un tier des besoins nationaux de consommation de sucre. Malgré cette réalité, la SN SOSUCO peine toujours à vendre toute sa production sollicitant régulièrement l’intervention de l’Etat pour contraindre des opérateurs économiques à acheter la production de cette société.

Constant Garané

Sentinelle BF