Un nouvel établissement public d’enseignement post-primaire et secondaire général sera construit au quartier Bonheur-ville de Ouagadougou. L’information a été donnée par le gouvernement burkinabè à l’issue de sa traditionnelle rencontre hebdomadaire de ce mercredi 8 mai 2024.
Réunis en conseil des ministres de ce mercredi 8 mai 2024 à Ouagadougou sous la présidence du chef de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement burkinabè a décidé de déclarer « d’utilité publique urgente » le projet de construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville au secteur 31 de Ouagadougou dans l’arrondissement n°7. Ce projet devrait permettre, selon le gouvernement, de contribuer à amortir les difficultés liées au manque et à l’insuffisance d’infrastructures éducatives des populations de cette partie de la capitale burkinabè qui fait savoir que Bonheur-ville « ne dispose pas d’un établissement public d’enseignement secondaire général. Les établissements les plus proches sont les lycées mixte de Gounghin et municipal Venegré, tous situés à plus de 10 km de la zone. »
Suivez Sentinelle BF sur LinkedIn
D’un coût global de deux cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-deux mille (285 262 000) F CFA, ce nouvel établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général devrait être mis à la disposition du Ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. Il sera bâti sur la réserve foncière formant la parcelle 00, lot 38, section 882 d’une superficie de 34 575 m2 environ. « Afin de permettre la réalisation du projet, il paraît judicieux pour l’Etat de procéder à une expropriation urgente de cessionnaires au regard de l’utilité publique certaine. » a écrit le compte rendu du Conseil des ministres.
Environ 10 km. C’est la distance minimale qui sépare le quartier Bonheur-ville de Ouagadougou aux plus proches établissements public post-primaire et secondaire général que sont le Lycée Mixte de Gounghin et le Lycée municipale Vénégré. Face à cette contrainte, les parents d’élèves se voient contraint de se rabattre vers les différentes structures éducatives privées qui pullulent.
L’annonce de la construction d’un nouvel établissement public post-primaire et secondaire général dans cette partie de la capitale burkinabè viendra soulager les difficultés liées à l’accès des élèves aux établissements publics d’enseignement général.
Sentinelle BF
