IPD/AOS – PA/EESA-: Une foire pour promouvoir les produits issus de l’agro-ecologie du Burkina Faso

La foire des produits burkinabè issus de l’économie sociale et solidaire a ouvert ses portes ce jeudi 27 février 2020. Elle se tient a Ouagadougou, sur le site de l’Institut Panafricain de Développement en Afrique de l’Ouest et du Sahel (IPD-AOS). La cérémonie de lancement a eu lieu en présence du directeur de l’Institut et de représentants des ministères de la jeunesse et de la femme.

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Du 27 au 1er mars 2020 se déroule sur le site de IPD-AOS, la Foire nationale des produits burkinabè issus de l’économie sociale et solidaire. Cette initiative est portée par le Projet d’Appui aux Entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire en Afrique (PA/EESSA).

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Elles sont plus d’une cinquantaine de femmes à exposer. Dans son allocution, Sylvie Ouédraogo, responsable du projet n’a pas manqué de saluer et de remercier « ces femmes qui n’ont cessé de m’appeler afin que cette foire se tienne ». À l’entendre, le souhait de ces femmes, c’est de voir cette foire se tenir tous les trimestres.

Sylvie/Sentinellebf
La Foire est entièrement dédiée aux produits de l’agroécologie, de l’agriculture biologique et de la transformation. Elle vise à « contribuer à la promotion des produits burkinabè mais aussi à la relance économique du pays à travers la valorisation de l’Economie Sociale et Solidaire », a affirmé Sylvie Ouédraogo. Elle est également une occasion de plaidoyer pour la prise en compte des acteurs de la production biologique, montrer qu’il est possible de produire sans produits chimiques, à conclu Sylvie.


De l’avis du directeur régional de l’ IPD-AOS, Sylvestre Ouédraogo, le secteur de l’agroécologie est un véritable pourvoyeur d’emploi. Alors que le paradoxe, « il y a des jeunes en quête d’emploi mais qui ne se lancent pas dans ce domaine ».
Son point de vue est aussi partagé par le représentant du ministère de la jeunesse, Mahamoudou Zan qui trouve que cette foire est une véritable source d’emploi et contribue à l’autonomisation des femmes.


Réactions de quelques participants


À cette foire, les femmes, exposent des chef- oeuvre de la transformation. Du plus simple produits au plus inventifs, dignes des grands chercheurs de renommée mondiale.
Sophie Gouba présidente de l’Association Yehush de Manga  » j’ai décidé de prendre part à cette foire pour présenter mes produits à la population. Valoriser nos produits locaux et Montrer que le métier de transformatrice nourrit son homme. L’autre chose c’est avoir plus de visibilité. J’ai du savon au lait de soja, de riz, au moringa etc. La première journée est satisfaisante parce que j’ai déjà assez vendu et j’espère que cela va continuer (rire). »


Cynthia Sawadogo de l’association le Bobab « je trouve que la foire est une belle initiative. Tous nos visiteurs de ce matin sont intéressés par nos produits. Je souhaite que cette foire soit inscrite dans le calendrier de projet et se tienne régulièrement. Je lance un appel au ministère de l’industrie et du commerce à soutenir cette initiative qui fait la promotion de nos produits locaux. Moi même en tant que burkinabè, il y a des produits que j’ai découvert pour la première fois aujourd’hui. Il faut valoriser le talent des femmes. »


Adeline Kam du groupement féminin Wassa de Banfora « Nous avons des produits que nous voulons montrer aux gens. Des produits propre à la consommation, sans intrants chimiques. »


Paul Kiema, visiteur « J’étais de passage mais quand j’ai vu que c’est des produits locaux, je suis venu en acheter. J’adore les produits locaux. J’ai acheté du Zom Parga qui un produit qui me rappelle le village et du Téodo. »

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