Le Burkina Faso a célébré en différé ce jeudi 30 mars 2023 à Ouagadougou la cinquième (5ème) édition de la Journée mondiale des légumineuses. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo en présence du représentant pays de la FAO, Dauda Sau.
Les légumineuses occupent une place importante dans la nutrition et le développement socio-économique du Burkina Faso. Au titre de la campagne agricole 2022-2023, le pays a produit selon les données du Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, 829.000 tonnes de niébé, 559.000 tonnes d’arachides, 152.500 tonnes de soja et 52.000 tonnes de voandzou. Ces résultats s’expliquent par l’intérêt que le gouvernement a accordé à la filière des légumineuses depuis quelques années.
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Pour mieux contribuer au développement et à la promotion de la filière des légumineuses au plan national et international, le Burkina Faso et la FAO ont entamé des démarches auprès des Nations Unies depuis 2018 afin d’institutionnaliser une Journée mondiale des légumineuses. La requête a abouti et les Nations unies ont déclaré le 10 février de chaque année comme la Journée mondiale des légumineuses. Et la première édition de cette Journée a été célébrée le 10 février 2019.
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Pour l’édition 2023 de la Journée mondiale des légumineuses, le Burkina Faso célèbre cette journée en différé ce jeudi 30 mars 2023 sous le thème « Les légumineuses pour un avenir durable. » Pour le Ministre Dénis Ouédraogo, la célébration de cette journée et le thème retenu sont une opportunité de promouvoir l’agriculture durable en général et particulièrement dans les chaînes de valeurs des légumineuses. Il a rappelé l’importance des légumineuses pour les burkinabè et leur développement et rassuré de l’engagement des autorités à travailler au rayonnement des légumineuses. Dénis Ouédraogo a en outre indiqué que le Burkina Faso lancera très prochainement le Projet de développement intégré des filières maîs-soja-volaille et poisson (PIMSAR) d’un coût de 10 milliards de franc cfa. Il permettra d’améliorer la production et la productivité du soja burkinabè.
Dauda Sau, representant pays de la FAO a quant à lui fait noter que les légumineuses contribuent à renforcer la résilience des couches vulnérables. C’est pourquoi le soutien de la FAO à la promotion des légumineuses restera ferme. Dauda Sau a révélé que la FAO mettra à la disposition des producteurs vulnérables 21 tonnes de semences améliorées de niébé, 250 tonnes d’engrais et 4.800 sacs de triple fonds, le tout d’une valeur de 422 millions de franc cfa pour la campagne agricole à venir.
Constant Garané
Sentinelle BF
