La première session ordinaire du Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) s’est tenue ce jeudi 28 mars 2024 à Ouagadougou sous la présidence du Directeur général des productions végétales, Prosper Zemba. Cette session a été consacrée à l’examen et l’adoption du Programme de travail et de budget annuel (PTBA) 2024 et du Plan de passation de marchés du Projet. Et pour l’année 2024, ce sont un peu plus de dix milliards de franc cfa qui seront nécessaires à la mise en œuvre de ce programme.
Dans un contexte de mise en œuvre du plan opérationnel du gouvernement burkinabè dénomme Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, les différents projets et programmes de développement sont invités à intensifier les actions pour que l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire soit une réalité à l’horizon 2025. Et ce jeudi 28 mars 2024, Prosper Zemba, directeur général des productions végétales, par ailleurs Responsable du Programme budgétaire 078 « Développement durables des productions agricoles », a saisi l’opportunité de la tenue de la première session ordinaire du Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) pour rappeler au Comité pilotage toute l’importance de ce projet pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso. Il a exhorté à veiller à ce que les objectifs escomptés puissent être atteints pour un Burkina meilleur.
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Pour l’année 2024, ce sont plus de 10 milliards de franc cfa qui devront être nécessaire pour la mise en œuvre du projet de Programme de travail et de budget annuel (PTBA) du Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR). Un budget qui devrait permettre d’acquérir des intrants, de faire des réalisations et soutenir des opérations de vaccination pour renforcer la santé des animaux. Entre autres, il s’agira pour le Comité de pilotage d’acquérir 240 tonnes de semences certifiées de maïs hydrides et de soja, 1 500 tonnes d’aliments volailles et 25 kits de production piscicole pour les personnes vulnérables. Il s’agira aussi de procéder à la construction de magasins de stockage d’aliments pour volailles et poissons, la construction d’étangs piscicoles et de bassins piscicoles. (Nous y reviendront)
Les membres du Comité de pilotage devront également examiner et adopter le Plan de passation de marchés du Projet. Cela devrait se faire en conformité avec les exigences des textes régissant les commandes publiques au Burkina Faso.
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C’est me 4 août dernier que l’Assemblée législative de transition (ALT) a donné son quitus pour le financement et la mise en œuvre du Projet de développement intégré des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR). D’un coût global d’environ 35 milliards de franc cfa, le PIMSAR est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat burkinabè. Il vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso tout en renforçant la résilience au changement climatique. Il est mis en œuvre dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Centre. Le Comité de pilotage de ce projet est dirigé par Halimata Sylla.Cissé, installée dans ses fonctions le 21 février dernier à Ouagadougou par le Secrétaire général du Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou.
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Sentinelle BF
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