Le Burkina Faso va débloquer plus de 215 milliards de franc cfa pour financer les personnes vulnérables et exposées à l’insécurité alimentaire au titre de l’année 2023. C’est ce qu’il a annoncé ce mercredi 17 mai 2023 au terme de son Conseil des ministres. Plusieurs milliers de personnes, sur l’ensemble du territoire national, devront bénéficier de ce plan de soutien, selon le gouvernement.
Face à la crise humanitaire et alimentaire qui frappe le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè a décidé d’agir afin de personnes les plus exposées à ces crises. Ce mercredi, il a adopté un Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) au titre de l’année 2023.
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Le coût de ce Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) s’élève à deux cent quinze milliards trois cent cinquante un millions cent trois mille neuf cent soixante-cinq (215 351 103 965) F CFA. Il devrait, selon les termes du Conseil des ministres, être financé par l’Etat burkinabè et les Partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de la sécurité alimentaire.
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La stratégie d’intervention du Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) s’articule autour de plusieurs axes. Il s’agit entre autres de l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables, aux personnes déplacées internes (PDI) et aux ménages hôtes, du soutien à la production végétale et animale la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, des femmes enceintes et allaitantes malnutries y compris les PDI. Il s’agira également de travailler à faire de l’accès à l’eau potable une priorité également.
« L’adoption de ce plan vise la mise en œuvre effective des actions projetées en vue de soulager les populations et d’améliorer leur capacité de résilience. Elle permettra également de faire le plaidoyer pour la mobilisation effective des ressources auprès des Partenaires techniques et financiers. » a renseigné le Conseil des ministres.
Le Burkina Faso traverse une crise humanitaire et alimentaire inédite. Aggravées par la crise sécuritaire, ces deux (2) crises mobilisent les énergies des autorités et des Partenaires techniques et financiers. Les efforts sont intenses, mais les défis sont encore énormes.
Constant Garané
Sentinelle BF
