Assurance agricole : les souscriptions pour la campagne agricole 2022-2023 ouvertes

Le top départ des souscriptions à l’assurance agricole de la campagne agricole 2022-2023 a été donné ce mercredi 20 juillet 2022 à Ouagadougou par le secrétaire générale du ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Victor Bonogo. C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux de l’atelier national d’appropriation des produits d’assurance agricole.

Les travaux de l’atelier national d’appropriation des produits d’assurance agricole ont été lancés ce mercredi 20 juillet 2022 par le Secrétaire général du Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Victor Bonogo. C’est en 2020 que l’assurance agricole a été lancée et vise à protéger les producteurs en cas de sécheresse sur deux spéculations en particulier : le maïs et le sorgho.

Si jusque-là, cette assurance agricole ne couvre que les deux céréales à savoir le sorgho et le maïs, Victor Bonogo a indiqué qu’ils travaillent à intégrer une troisième spéculation, notamment le riz.  D’où l’importance de la tenue de cet atelier qui  vise selon lui « une meilleure appropriation du mécanisme d’assurance agricole au profit des producteurs ».

Madi Kondombo, représentant de la Chambre nationale d’agriculture, a salué l’initiative et soutient que l’assurance agricole est la bienvenue. Il a donc  invité les producteurs à s‘atteler et à faire confiance au produit mis à leur disposition par le gouvernement burkinabè.

L’assurance agricole est en phase pilote dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-ouest et de l’Est.  Les producteurs souscripteurs à l’assurance sont protégés contre les risques de pertes de rendement de sa récolte en maïs ou sorgho suite à une insuffisance de pluie ou à une sécheresse.

Le montant garanti est de 130 000 F CFA/ha. Le prix TTC (prime d’assurance) du montant garanti est de 12 387 F CFA/ha. La subvention de l’Etat est de 50% soit 6 194 F CFA/ha. Le producteur paiera 6 193 F CFA/ha. Sont plus exactement concernées par cette assurance, les personnes physiques ou coopératives éligibles à la subvention sur la prime par l’Etat.

En fin de la campagne, par zone assurée, l’agent de calcul détermine le rendement à l’hectare et identifie ainsi les zones touchées par un déficit des précipitations ou des poches de sècheresse. Les zones considérées  sinistrées sont celles pour lesquelles l’indice calculé affiche une valeur en deçà du seuil du déclenchement spécifique à la spéculation. Le montant de l’indemnité dépendant de l’écart à la baisse du rendement calculé par rapport au seuil défini par avance (820 Kg/ha pour le maïs et 890 Kg/ha pour le sorgho).

Daniel Kaboré (Collaborateur)

Sentinelle BF