Dans les villes de Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins et de Tenkodogo dans la région du Centre-Est seront érigées deux (2) nouvelles usines de transformation de tomates. Le projet dont le financement sera fait par actionnariat populaire devrait contribuer à la création d’emplois pour les jeunes et les femmes selon le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC), Karim Traoré au cours de la cérémonie de lancement officiel du Programme de l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire.
C’est au cours de son allocution lors de la cérémonie officielle de lancement du programme de l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire que Karim Traoré, directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat populaire (APEC) a indiqué que quatre (4) projets ont été retenus après analyse pour être mis en œuvre. Et parmi ces projets, il cite la création de deux (2) nouvelles usines de transformation de tomate. La première sera basée à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Pays des Hommes intègres et la seconde à Tenkodogo dans la région du Centre-Est. Le financement de ces deux (2) projets se fera par actionnariat populaire. Ainsi, le capital des entreprises seront ouvert à toute la population burkinabè qui pourra souscrit et être actionnaire à partir de 5.000 franc cfa.
La mise en place de ces deux usines de transformation de tomate devra permettra au Burkina Faso de renforcer le maillon transformation de la chaîne de valeur tomates en diminuant de pertes de cette denrée hautement périssable. Elle devra permettre en outre de permettre de créer des emplois pour les jeunes et les femmes et améliorer les revenus des acteurs de la filière tomate.
La création de ces deux (2) entreprises de transformation de tomates constitue une extension du projet Société Faso tomate (SOFATO) porté par la Société coopérative avec Conseil d’administration Bâtir l’avenir (SCOOP-CA/BBA). Cette société coopérative a lancé depuis plusieurs années l’initiative de financer un projet de création d’unité de transformation de tomate à Yako, dans le Passoré, à travers l’actionnariat populaire. Elle entend par cette initiative créer cent (100) emplois directs et 1.500 emplois indirects, toute chose qui devrait contribuer à relancer le secteur industriel burkinabè et amorcer une nouvelle dynamique au développement endogène et inclusif.
Le Programme de l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire initié par le gouvernement de la transition vise à mobiliser 300 milliards de franc cfa pour mettre sur pieds des entreprises à capitaux détenus par les burkinabè. Il vise à réduire le taux de chomage des jeunes par la création de plusieurs millions d’emplois dans les secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’énergie et les mines. Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, après avoir souscrit à l’initiative, à inviter les burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur à souscrire « massivement » afin de bâtir l’avenir ensemble.
Constant Garané
Sentinelle BF
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