Le Burkina Faso a mis en terre environ soixante millions (60 000 000) de plants de diverses variétés sur les dix (10) dernières années. C’est ce qu’a indiqué ce vendredi 29 septembre 2023 à Ouagadougou le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Barro. Il était face aux membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) à Ouagadougou afin de répondre au député Alain Hien qui voulait un bilan décennal des opérations de reboisement.
Les opérations de reboisement ont toujours suscité de l’intérêt pour les populations burkinabè. Les personnes physiques ou morales, les institutions étatiques et non étatiques saisissent l’opportunité de la période hivernale pour apporter leur contribution à la restauration du couvert végétal. Face à cet engouement et dans un souci d’accroitre le taux de survie des plants mis en terre, le gouvernement burkinabè a décidé d’initier une Journée nationale de l’arbre qui devait par ailleurs contribuer à accroitre la quantité de plants mis en terre.
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Selon Roger Barro, Ministre en charge de l’Environnement, sur les dix dernières années le Burkina Faso produit annuellement environ 9 525 000 plants d’arbre. Et chaque année, les opérations de reboisement ont permis de mettre en terre en moyen 6 000 000 de plants, soit 60 000 000 de plants sur les 10 ans. Ces plants sont essentiellement « d’espèces forestières utilitaires surtout celles pourvoyeuses des principaux produits forestiers non ligneux tels que le karité, le néré, le baobab, le moringa etc. » a précisé Roger Barro. Cependant, le taux de survie de ces plants reste encore faible et préoccupant. Il était seulement de 25% en moyenne. Le Ministre précise par ailleurs que l’instauration de la Journée nationale de l’arbre a permis d’accroitre ce taux pour le situer à 37,5% en 2022.
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Le Ministre Barro répondait à une question orale avec débat posé par le député Alain Hien. Il voulait avoir un bilan des dix (10) dernières années des opérations de reboisement au Burkina Faso et aussi du bilan du programme d’adaptation au changement climatique.
Roger Barro n’était cependant pas le seul ministre à être à « la barre de l’Assemblée législative de transition. » ce vendredi. Avec lui, il y avait le Ministre en charge du Commerce, Serge Poda interpellé pour se prononcer sur la qualité des matériaux de construction et celui en charge des Infrastructures, Adama Luc Sorgho interpellé pour se prononcer sur l’entretien des infrastructures réalisées en mode Partenariat-public-privé.
Daniel Kaboré (Collaborateur)
Sentinelle BF
