Désigné président de la Transition, chef de l’Etat par les Forces vives de la Nation à l’issue des Assises nationales d’Examen des textes et de signature de la Charte constitutionnelle de la Transition, le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a été investi dans ses fonctions ce mercredi 2 mars 2022 au cours d’une cérémonie présidée par Grand maître des Ordres burkinabè, André Roch Compaoré.
Dernier acte de la manœuvre pour la légitimation du coup de force du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Après sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel et sa confirmation à la tête de la transition à l’issue des Assises nationales, Paul Henri Sandaogo Damiba est investi Président de la transition et Chef de l’Etat pour une période de trois (3) ans, selon les termes de la Charte de la transition. Le Chef de la Transition a reçu du Grand maître des Ordres burkinabè, André Roch Compaoré le Collier de Grand maître des Ordres burkinabè en présence des représentants des différents corps constitués et des partenaires du pays des Hommes intègres.
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La priorité des priorités pour le nouvel homme fort du Burkina Faso devrait être la sécurité et la lutte contre la corruption, les deux phénomènes prenant des proportions inégalées dans le pays au fil des années. La gestion de la question sécuritaire par le président Roch Marc Christian Kaboré a été la première raison ayant conduit aux évènements des 23 et 24 janvier 2022 qui ont eu raison de la démocratie. Paul Henri Sandaogo devrait donc s’atteler à trouver des solutions rapides et efficaces pour permettre une reconquête du territoire national et impulser une nouvelle dynamique dans la construction du développement du Burkina Faso.
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Déjà, avant sa prestation de serment, Paul Henri Sandaogo Damiba a procédé à une réorganisation des Forces armées nationales en procédant notamment à la nomination d’un nouveau Chef d’état-major général des armées en la personne du Colonel-major David Kabré, ancien Ministre des Sports et en procédant à un changement à la tête de l’Agence nationale du renseignement (ANR). Il a également procédé à la création d’un Commandement des opérations du théâtre national (COTN) pour coordonner la réponse militaire à la crise sécuritaire qui traverse le pays depuis 2016.
