Ce jeudi 21 mars 2024, dans la salle de réunion de la mairie de Koudougou, le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio) du Burkina en partenariat avec l’ONG OXFAM International ont organisé une session régionale de sensibilisation et de formation au profit des acteurs du secteur agricole. Le déroulement des travaux a été présidé par Adama Krogo, Directeur de cabinet du Président de la délégation spéciale (PDS). La session a été marquée par des conférences et panels sur les enjeux de l’agroécologie et de l’agriculture biologique au Burkina Faso : défis et perspectives et la souveraineté alimentaire.
Qui parle de bio parle de la bonne santé dit-on. Le Burkina Faso, dans sa politique globale est en train d’ouvrir les voies et moyens pour sa souveraineté alimentaire en témoigne l’engagement et les initiatives prises en matière de la souveraineté alimentaire par le Président Ibrahim Traoré, Président de la transition du Burkina.
C’est également sur cette voie que le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio ) du Burkina en partenariat avec OXFAM International ont bien voulu organisé dans la région du Centre-ouest, une session régionale de sensibilisation et de formation au profit des différents acteurs du secteur agricole à travers des conférences et panels, sur les enjeux de l’agroécologie et de l’agriculture biologique au Burkina Faso : défis et perspectives et la souveraineté alimentaire.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Directeur de Cabinet du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Koudougou représentant monsieur le PDS L’objectif général de ladite campagne est de sensibiliser les acteurs régionaux sur le changement climatique et ses effets néfastes sur l’agriculture, la production écologique des denrées alimentaires cas de AGROPAK, sur les normes biologiques de production des denrées alimentaires et partager des expériences des membres du CNABio en matière d’agroécologie et promut dans le centre-ouest. Les participants de cette session de formation sont des producteurs, des organisations paysannes d’association ou de coopératives, les ONG, les structures étatiques de l’agriculture, l’élevage, et l’environnement puis les organisations de la société civile. Tiendrebéogo Mamounata, agent de l’agriculture à la Direction régionale de l’agriculture des ressources animales et halieutique de la région du Centre-ouest représentante du Directeur régional remercie le CNABios pour la tenue de cette session et les différents présentateurs dont leurs contenus étaient vraiment pertinents. « Nous avons appris beaucoup de connaissance qui nous permettra d’approfondir nos performances sur l’agriculture biologique, sur l’agroforesterie, sur l’agroécologie et les changement climatiques qui sont actuellement incontournables. Je souhaite que la prochaine fois on invite beaucoup plus de femmes parce j’ai constaté dans la salle qu’elles ne sont pas nombreuses. »
Quant à Yaméogo Sylvain animateur endogène à la confédération paysanne du Faso, « il faut dire que quand on parle de l’agroécologie aujourd’hui en tant que producteur il faut s’intéresser. Nous sommes dedans, nous sommes contents mais on ne connaît pas toutes les techniques. Donc aujourd’hui en gagnant cette formation ça va nous permettre d’améliorer ce qu’on connaissait déjà et puis avoir encore de bon rendement et puis produire bio et sain au sein de nos exploitations. A l’endroit des organisateur ce sont les remerciements et que Dieu les accompagne pour que les prochaines fois ils puissent en tout cas passer le message à un nombre plus important que cela parce que je me dis que le nombre n’est pas consistant peut être que ce sont les moyens qui les manque et on va prier Dieu pour que les prochaines fois ils puissent inviter beaucoup de producteur pour encore passer l’information pour que les gens puissent mettre en pratique l’agroécologie dans leurs exploitations. »
Selon Adama Korogo directeur de cabinet du PDS représentant le PDS; c’est un sentiment de fierté et de joie d’autant plus qu’ici on fait la promotion du Bio. C’est une prérogative même de la commune. C’était la commune qui devait véritablement mettre en place cette activité mais comme on a d’autres structures qui viennent accompagner on ne peut réellement se réjouir et d’accompagner la dynamique. J’invite la population à véritablement se lancer dans la dynamique du Bio car cela va réellement de la santé de la population parce que quand on parle de produit chimique ce sont des sources de maladies alors que ici on fait la promotion du Bio gage donc de bonne santé de la population et qui parle de bonne santé parle maintenant de développement économique parce que quand on est pas en bonne santé on ne peut pas parler de ressources financières.
Correspondance spéciale
Sébastien OUEDRAOGO (Journalapaix)