Développement de la filière bétail et viande : Un Symposium pour optimiser la contribution des abattoirs

Im.Illustration (Dr)

Le premier Symposium national sur les abattoirs et les aires d’abattage au Burkina Faso se tiendra le 24 août 2023 prochain à Ouagadougou. L’évènement réunira les acteurs des chaînes de valeur bétail et viande du Burkina Faso pour réfléchir sur les réformes à opérer afin de faire des abattoirs une clé de l’épanouissement de la filière bétail et viande. Ce symposium est placé sous la présidence du Ministre en charge du Commerce, Serge Poda.  

« Développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso. Quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs. » C’est sous ce thème que s’ouvrira dans la capitale burkinabè le 24 août prochain, à la Salle des Conférence de Ouaga 2000, le tout premier Symposium national sur les abattoirs et les aires d’abattage au Burkina Faso. Cette activité, l’une des plus importante pour la filière bétail et viande depuis plus d’une décennie, est placée sous la présidence du Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Serge Gnaniodem Poda, en collaboration avec les Ministres Ismaël Sombié en charge de l’Agriculture et Emile Zerbo en charge de la Sécurité.

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Ce premier Symposium devrait permettre aux acteurs de s’interroger sur l’état de la performance des abattoirs et des aires d’abattages, sur les actions à entreprendre pour les rendre plus efficaces et des stratégies à envisager pour rendre plus efficient leur contribution au développement de la filière bétail et viande.

Au programme de cette activité, les participants auront droit à une communication inaugurale sur le thème du Symposium. Ils bénéficieront également de panels thématiques qui permettront d’avoir des réponses précises à des questions spécifiques.

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Le développement de la filière bétail et viande au Burkina Faso est confronté à des difficultés majeures dont l’une demeure les abattoirs et les aires d’abattages. D’abord en nombre très insuffisants, ces abattoirs peinent à pouvoir satisfaire la forte demande des transformateurs et commerçants. Aussi, certains ne répondent plus aux normes et exigences en matière d’hygiène, mais aussi de santé animale. Nombreux sont ces transformateurs qui boudent les abattoirs en raison de « l’insalubrité qui y règne et surtout le risque élevé de contamination auxquels sont exposés les animaux. » D’autres pointent par ailleurs du doigt la mauvaise répartition géographique des différents abattoirs pour justifier leur mépris des abattoirs.

Cet ensemble de raisons, justifiées ou non, a contribué à faire pousser de façon anarchique des aires d’abattages dans des conditions environnementales insalubres dans plusieurs quartiers à la périphérie des centres urbains du pays. En plus de constituer un manque à gagner pour les caisses de l’Etat, cela représente un problème de santé publique pour les populations.

Ahmed Traoré

Sentinelle BF