Mise en œuvre des projets et programmes ; Ces difficultés qui ont mitigé l’impact des projets et programmes sur la souveraineté alimentaire

De nombreuses difficultés ont mitigé l’impact des projets et programmes sur l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso. Face aux membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) le vendredi 18 août dernier, le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié a énuméré ces difficultés et indiqué que des dispositions sont prises pour améliorer la performance des projets et programmes au Burkina Faso.

Pour soutenir les actions du gouvernement burkinabè dans la quête du développement du secteur agro-pastoral, les partenaires techniques et financiers (PTF) du pays conduisent et mettent en œuvre de nombreux projets et programmes. Plusieurs centaines de milliards sont investis pour que le Burkina Faso puisse atteindre une sécurité et une sûreté alimentaire, mais l’impact réel de la mise en œuvre de ces nombreux projet et programmes se sont toujours attendre sur le terrain. Qu’est-ce qui peut expliquer cette réalité ?

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Face aux membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) le 18 aout dernier, le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH), le Commandant Ismaël Sombié, s’est confié sur cette question. Et selon lui, plusieurs difficultés ont émaillé la mise en œuvre des projets et programmes entre 2012 et 2022 notamment. Ces difficultés ont contribué à mitigé l’impact de ces projets et programmes sur la performance du secteur agro-sylvo-pastoral et l’atteinte de la sécurité et de la sûreté alimentaire au Burkina Faso. Au nombre de ces difficultés, le Commandant Sombié cite la réduction des zones d’intervention du fait de l’insécurité. Depuis 2015 en effet, le Burkina Faso connait une situation sécuritaire difficile en raison de la recrudescence des activités criminelles des Groupes armés terroristes (GAT). Plusieurs zones du pays, zones pourtant d’impact de nombreux projets et programmes, sont aujourd’hui sous le siège de ces bandes criminelles. Cela a contribué à provoquer un disfonctionnement dans la mise en œuvre des projets et programmes dans ces localités.

Autres difficultés relevées, le Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, le Commandant Ismaêl Sombié évoque le retard accusé dans l’obtention des avis de non objection des partenaires techniques et financiers et aussi l’immixtion du politique dans l’exécution des activités. Les régulations budgétaires, la défaillance des processus de passation des marchés sont par ailleurs d’autres difficultés qui n’ont pas favorisé l’impact espéré de la mise en œuvre des projets et programmes sur la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

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Le Commandant Ismaël Sombié, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques répondait aux interrogations des membres de la Commission du développement durable de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur les projets et programmes mis en œuvre sous la tutelle technique de son Département. Une auditionnée qui a été présidée par le président de la Commission, Moussa Koné. Il a expliqué que cette audition s’explique par le faible impact des projets et projets et programmes sur le développement du secteur agro-pastoral burkinabè. A noter que le Ministre Sombié avait à ses côtés le Ministre délégué en charge des Ressources animales, Amadou Dicko.

Daniel Kaboré (Collaborateur)

Sentinelle BF