Le moringa sera sans doute l’une des filières les plus prospères qui conduira le développement durable du Burkina Faso. Une fois mis en orbite, le moringa offrira non seulement le développement durable au Pays des Hommes intègres, mais fera des populations burkinabè, une population encore plus épanouie grâce aux nombreuses vertus de cette plante miraculeuse. C’est pourquoi, il faut encourager et soutenir les acteurs de tous les maillons de la filière moringa du Burkina Faso à réussir leur organisation conformément aux lois en vigueur et interpeller les autorités sur la nécessité d’avoir un regard sur cette filière.
Les acteurs de la filière moringa ont sans doute la pleine conscience qu’ils doivent fournir un effort exemplaire pour réussir leur structuration. La regrettée Dr Hassanata Millogo aura fait des pieds et des mains pour que les acteurs de la filière moringa puissent effectivement avoir une organisation forte, point de départ d’une envolée véritable du moringa burkinabè. Elle se serait battue avec toute la bonne foi pour que cet objectif soit atteint, mais les peaux de bananes jetées sur sa route, la mauvaise foi de certains intrus ne lui auront pas permis de voir ce rêve devenir une réalité de son vivant. Il appartient actuellement aux acteurs de la filière moringa du Burkina Faso de poursuivre sans relâche et sans complaisance le travail d’organisation et de structure de la filière moringa pour non seulement honorer la mémoire de la regrettée Dr Hassanata Millogo, mais surtout pour que la filière moringa puisse jouer parfaitement sa partition dans le processus de développement du Burkina Faso.
La balle est dans le camp des acteurs de la filière moringa. Cette filière regorge d’hommes et de femmes honnêtes, grandement passionnés, des doctes sans égales à même de porter les ambitions de tout le Burkina Faso pour une filière moringa structurée et prospère. Il faut nécessairement que ces acteurs sortent de leur zone de confort et se fassent valoir. Il appartient aux acteurs dynamiques et honorables du Burkina Faso de donner le ton et la direction que doit prendre le moringa burkinabè.
La tache ne sera pas aisée. Il faut travailler d’arrache-pied à faire comprendre à certains acteurs la nécessité d’aller vers une meilleure organisation, une meilleure structuration de la filière moringa au plan national. Ce travail minutieux est en cours, mais il devrait s’intensifier. Une autre étape sera de faire face aux acteurs qui ont tiré profit de cette inorganisation du secteur du moringa pour afin savoir qu’il y a une autre vie en dehors des Faubourgs. Il est tout à fait normal que ces acteurs multiplient les combines pour que jamais la filière moringa du Burkina soit bien structurée, car cela signifierait la fin de leur exploitation de cette masse de producteurs et de productrices de moringa… et un risque accru de renouer avec les repas du Resto du Cœur.
En tout état de cause, les acteurs burkinabè de la filière moringa sont condamnés à mieux asseoir leur structuration car elle sera le point de départ du plein développement du moringa burkinabè, et partant du Burkina Faso.
Sentinelle BF
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