Intervention au Niger ; L’Algérie interdit le survol de son espace aérien

Dans la perspective de l’usage de la force militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, l’Algérie a indiqué dans un communiqué qu’elle n’autorise pas le survol de son espace aérien dans les belligérants ouest-africain.

L’option militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour contraindre les putschistes nigériens à rendre les clés de la Présidence à son locataire légale, Mohamed Bazoum n’emballe pas l’Algérie. Après avoir clairement invite les Chefs d’Etat de la CEDEAO à ne pas faire un saut dans l’inconnu, l’Algérie a décidé d’interdire le survol de son espace aérien par les Forces de la CEDEAO en cas d’attaque contre le Niger. Dans un communiqué en date du 21 août, l’Algérie s’est dit « catégoriquement opposé » à ce survol qui ne serait pas sans conséquence.

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Le 26 juillet dernier, des bruits de bottes se sont fait encore entendre dans la zone CEDEAO. Après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, un quatrième (4ème) pays de cette zone est tombé entre les mains de militaire putschiste ; et c’est le Niger. Des éléments de la Garde Républicaine retiennent le président Bazoum et annonce plus tard dans la soirée la fin de ce régime sur fond de dégradation de la situation sécuritaire et de morosité économique. Le Général Abdoulrhamane Tiani a été désigné chef de la transition alors. Cela a suscité le courroux des chefs d’Etat de la CEDEAO qui ont demandé la libération du président Bazoum et un retour à l’ordre constitutionnel normal au risque de voir les militaires de la CEDEAO intervenir dans le pays. Une option militaire qui ne fait pas l’unanimité.

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Sentinelle BF