C’est parti depuis ce samedi 18 mars 2023 pour la campagne de commercialisation de la mangue 2023-2024. Le top départ de cette campagne a été donnée par le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo dans la ville de Sya au cours d’une cérémonie.
20 milliards de franc cfa. C’est la manne financière que génère chaque année la filière mangue pour l’économie nationale burkinabè. Cette filière est en plein développement, mais cette prospérité est contrariée par de nombreuses difficultés dont entre autres l’insuffisance de la professionnalisation des acteurs et les ravages des mouches des fruits. Ces deux facteurs conjugués limitent les capacités d’exportation des mangues burkinabè. C’est pour aider à lever ces contraintes et bien d’autres contraintes connexes que la campagne de commercialisation de la mangue 2023-2023 a été placée sous le thème : « Mangue saine à l’export : Quels professionnalisme de acteurs de la filière mangue ? »
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Selon le président de l’Association interprofessionnelle de la mangue du Burkina (APROMAB), Yaya Koné, des efforts supplémentaires doivent être consentis pour renforcer davantage le professionnalisme de l’ensemble des acteurs car la conquête du marché international a ses exigences. Il a en outre fait savoir que les acteurs de la filière mangue souffrent des ravages des mouches des fruits. Les pertes liées à ses indésirables sont énormes et rognent les parts à l’export de la mangue. Il a saisi l’occasion pour saluer la décision du gouvernement burkinabè d’importer trois (3) biopesticides de la Côte d’Ivoire et du Mali pour lutter contre ses ravageurs. Cela devrait permettre, selon Yaya Koné d’accroitre les parts de mangues burkinabè vendues sur le marché international.
Lire aussi : Filière mangue : Le Burkina Faso va importer 3 biopesticides pour lutter contre les mouches des fruits
Pour sa part, le Ministre en charge de l’agriculture, Dénis Ouédraogo a dit toute l’importance de la filière mangue pour le développement socio-économique durable du pays. C’est pourquoi le gouvernement lui accorde un intérêt particulier et entend travailler en collaboration avec l’ensemble des acteurs pour lever les contraintes qui entravent sont épanouissement. Dénis Ouédraogo a fait savoir que ce sont plus de 400.000.000 de franc cfa de pertes que provoquent les ravagent des mouches des fruits et l’utilisation prochaine des biopesticides ordonnés par le gouvernement devrait permettre de réduire ses pertes et soutenir la croissance de la filière mangue. Il a en outre invité les acteurs de la chaîne de valeur à une réflexion poussée afin de trouver des mécanismes d’autofinancement de la filière afin de lui garantir une plus grande efficacité.
Kader Sanou (Correspondant à Bobo-Dioulasso)
Sentinelle BF
Du même auteur: Développement : La filière mangue à l’honneur à Bobo-Dioulasso
