Les cofacilitateurs du Programme d’appui à la promotion de l’entreprenariat agricole (PAPEA) dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou, SAGRASY Consulting et le CAEASA ont fait le bilan trimestriel de la mise en œuvre de leurs actions respectives pour le développement d’un système de marché dans les différentes filières d’intervention. C’était ce vendredi 7 octobre 2022 à Ouagadougou. Ce bilan a été effectif en présence des différents membres des clusters, des premiers responsables des bureaux et d’une équipe de l’Unité de mise œuvre conduite par la Conseillère d’affaire Roukyatou Dera.
Ils étaient tous présents les représentants des clusters Volaille, porc, fraise et tomate de la zone péri-urbaine de Ouagadougou, mis en place dans le cadre du Programme d’appui à la promotion de l’entreprenariat agricole (PAPEA) par les différents cofacilitateurs. Ils ont marqué leur présence pour être du bilan à présenter par les cofacilitateurs et y apporter une lecture critique afin que soient pris en compte leurs observations lors de la mise en œuvre des activités des trimestres à venir.
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Face aux acteurs, c’est Bertin Bado, chargé de projet du bureau SAGRASY Consulting, cofacilitateur chargé de développer un système de marché dans les filières volaille et porc dans la zone de péri-urbaine, qui a présenté son bilan. Ainsi, sur la période du 15 mai au 30 septembre 2022, les équipes du cofacilitateurs ont mené plusieurs activités au profit des acteurs. Entre autres activités menées, Bertin Bado cite la mobilisation des acteurs du porc de Koubri en vue de la mise en place d’un cluster porc dans cette commune rurale de Ouagadougou. Cela a permis d’opérationnaliser le cluster porc de Koubri. Dans le cadre de la construction du marché de porc de Pabré, le bureau a tenu un atelier de restitution sur l’étude sur la mobilisation sociale des acteurs autour de ce marché attendu par les acteurs de la filière porc. La tenue de cet atelier marque un bon en avant dans l’effectivité de la construction de ce marché.
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En vue de contenir la menace que constitue l’utilisation anarchique des antibiotiques par les éleveurs sur leur santé et celle de leurs animaux, le cofacilitateur SAGRASY Consulting a organisé des sessions de sensibilisation en cascade dans les six (6) communes rurales de Ouagadougou. Ces sessions de sensibilisation qui ont été animées par les différents chefs de Zone d’appui technique à l’élevage (ZATE) qui avaient préalablement vu leur capacité renforcée. Plusieurs centaines de producteurs ont été touchées par ces sessions de formation.
Aussi, les équipes du cofacilitateur ont organisé un dialogue d’affaire entre les acteurs du maillon production de volaille des clusters de Komsilga, Koubri et Saaba avec une entreprise active dans la transformation de volaille. Les activités de collectes de données et de suivi rapproché des clusters sont aussi à inscrire au nombre des activités menées.
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Cependant, Bertin Bado a indiqué que certaines activités planifiées n’ont pu se tenir pour des raisons diverses. Entre autres activités, il note les dialogues d’affaire entre les producteurs et les unités de vente d’aliments volaille et des sessions de formation notamment en finance inclusive à l’intention des acteurs membres des différents clusters. Le bureau entend poursuivre le suivi du projet de construction du marché de porc de Pabré.
Faire bouger les lignes des filières fraise et tomate
Pour le compte du cofacilitateur CAEASA en charge de développer un système de marché dans les filières fraise et tomate dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou, c’est Amza Kaboré qui a dressé le bilan des activités menées entre la période allant du 15 mai et le 30 septembre 2022. Après une présentation du bureau et de ses domaines d’intervention, Amza Kaboré a rappelé que pendant plusieurs mois les activités des filières fraise et tomate dans la zone péri-urbaine ont été en berne. C’est pourquoi, les actions prioritaires du CAEASA ont été de travailler à la remobilisation, à la restructuration et à la dynamisation des clusters déjà mis en place. Il s’est agi de pouvoir renforcer les clusters existants avec l’arrivée d’entreprises élites préalablement identifiées.
En outre, de nouveaux clusters ont été mis en place au cours de la période. Il s’agit entre autres des clusters tomates de Komki-Ipala et Koubri respectivement.
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Afin de mieux contribuer à la préparation de la campagne sèche humide qui s’annonce et satisfaire les besoins des producteurs en matière de crédit, le bureau a organisé une série de dialogue d’affaire entre les Institutions de microfinance (IMF) et les acteurs membres des différents clusters. Ainsi, les acteurs du cluster fraise de la zone péri-urbaine de Ouagadougou, des clusters tomates de Loumbila et Saaba ont reçu les différentes IMFs. Ces dialogues d’affaire ont permis aux acteurs de mieux connaitre l’univers des microfinances et lever certaines inquiétudes liées à la contractualisation de crédit pour le développement de leurs activités. Selon Amza Kaboré, au lendemain de ces dialogues d’affaires « il y a eu un engouement des acteurs qui sont allés au niveau des IMFs pour entamer la procédure d’octroi de crédit. »
Selon le chargé de projet, Amza Kaboré, pour le trimestre à venir il s’agira de travailler à la mise en œuvre diligente de certaines activités prioritaires. Il s’agit entre autres de l’élaboration des différentes stratégies commerciales collectives des clusters, la poursuite des dialogues d’affaire et miser sur la visibilité de certaines activités. Il a indiqué que les ateliers de renforcement de capacité devront également se tenir car beaucoup demandé par les acteurs. Ainsi, des sessions de formation en production et utilisation des biopesticides, en gestion technico-économique des exploitations agricoles et sur les itinéraires techniques au profit des producteurs des clusters devront se tenir.
Améliorer les performances
A l’issue de ces présentations, les acteurs présents à l’atelier bilan ont eu droit à la parole pour apporter leur lecture critique des bilans. Ils ont salué l’engagement des cofacilitateurs dans leur mission de développement un système de marché dans les différentes filières, mais les ont invités encore à trouver des solutions à certaines contraintes liées notamment à l’accès au crédit pour leur activité.
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Pour sa part, Barthelemy Sam, directeur général du bureau SAGRASY Consulting, cofacilitateur du PAPEA, a remercié les membres des clusters pour leur participation active. Pour lui, les bilans présentés témoignent d’un progrès enregistré dans la mise en œuvre du PAPEA dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou. « On voit qu’il y a une collaboration entre les acteurs et les opportunités se créent. Les acteurs commencent à comprendre l’importance du cluster et savoir comment développer des affaires ensemble. » Il a invité l’ensemble des acteurs à rester mobiliser et déterminer pour la mise en œuvre du programme qui est le leur. Barthelemy Sam a invité son équipe à plus d’engagement également. Il a salué leur compétence et la qualité de la trajectoire prise dans la mise en œuvre du programme. Il a rassuré que bureau ne ménagera aucun effort pour l’atteinte des objectifs à lui assignés.
Le Chargé de projet du cofacilitateur CAEASA, Amza Kaboré a indiqué qu’un travail sera fourni pour rassurer les acteurs quant à l’engagement du PAPEA à leur côté, malgré le temps d’inertie. Il a salué déjà l’engagement des acteurs qui ont pu encore démontrer leur ambition à saisir la main tendue par le PAPEA pour le développement de leur activité.
Le PAPEA est un programme financé par la Coopération Suisse au Burkina Faso et mis en œuvre par le consortium Helvetas-SNV.
Adama Zongo.
Sentinelle BF
